Algérie

Le criquet reste en dormance dans les pays du Sahel



C'est en ces périodes de l'année que sont décelés les premiers signes d'évolution acridienne dans les bassins du fleuve Sénégal et au Maroc pour l'Ouest de l'Afrique et du Nahr Nil au Soudan à l'Est de notre continent. Les observations de la FAO ne relève aucune évolution ni signe d'éclosion des oothèques.Selon le rapport établi en ce 2 février titré la situation acridienne reste calme. Des conditions défavorables à la reproduction persistent dans la plupart des régions. Aucun criquet n'a été signalé, à l'exception de criquets solitaires épars adultes à deux endroits sur la côte de la mer Rouge au Soudan. Ce que l'on désigne de criquets autochtone. Le rapport fait remarquer que: «Les faibles précipitations de cette année ont maintenu les effectifs acridiens très faible dans les zones de reproduction hivernale traditionnelles à l'époque de l'année où les criquets augmentent généralement en nombre». Il n'y a pas à s'inquiéter selon le rapport de la FAO publié en ce sens, qui étale les conditions défavorables limitant son développement : «Les températures et les faibles précipitations jusqu'à présent dans l'élevage de printemps, les zones suggèrent que la reproduction est susceptible d'être limitée et sur une à très petite échelle cette année en Afrique du Nord-Ouest, l'intérieur de Arabie Saoudite et dans le sud-est de l'Iran et le sud-ouest du Pakistan au printemps». Le rédacteur du rapport laisse une marge d'erreur que nous devons prendre en considération : «À moins que des pluies inhabituellement fortes se produisent suivi d'une reproduction substantielle, on peut prévoir que seuls de très faibles effectifs de criquets seront présents au début de l'été dans le Sahel de l'Afrique de l'Ouest et Soudan, et le long de la frontière indo-pakistanaise». Les prévisions au Nord-Ouest de l'Afrique : «La situation devrait rester calme. Des adultes isolés peuvent apparaître pendant la période de prévision dans certaines parties des zones de reproduction printanière le long du sud côté des montagnes de l'Atlas au Maroc». Pour rappel, l'Algérie est l'un des principaux contribuant au budget de la FAO concernant les stations de veilles et d'observation d'une part et qui s'est dotée d'un matériel de lutte conséquent mais qui reste en deçà des besoins. Les pays du Sahel mitoyens à l'Algérie où le criquet pèlerin se développe, sont en conflit interne et le personnel de l'INPV ne peut être dépêché que si assurance et sécurité il y a. Le criquet, en cas d'évolution négative, envahirait notre pays. Pour rappel cet insecte dévastateur de tout ce qui est vert peut réaliser des déplacements atteignant les 1.500 km. Le plus dangereux et que les équipes algériennes de lutte contre ce fléau ne peuvent l'étouffer dans son oothèque ou aux stades un et deux, c'est celui dit le marocain. Nos voisins ne feront rien pour l'éradiquer. Ils savent pertinemment que les anticyclones commencent à contourner le grand Atlas par le sud et pénètrent en Algérie. Dans tous les cas les criquets sont facilement maîtrisables que le poison des drogues et des sables pollués enregistrés dans le Nord-Ouest aux frontières avec notre frère qui nous aime bien.


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