Algérie

Le crime de Cavaignac


L’auteur présumé écroué et le père et le frère sous contrôle judiciaire Les trois mis en cause dans l’affaire du crime de Cavaignac ont été présentés en début de semaine par devant le juge d’instruction de Cité Djamel pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. Les trois mis en cause appartiennent à la même famille: le père (B.A. âgé de 67 ans) et de ces deux fils (B.M. et B.M.D. âgés respectivement de 31 et 23 ans). Le principal accusé dans cette affaire, B.M., a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur alors que le père et le jeune frère ont été placés sous contrôle judiciaire. Cette affaire remonte au 17 du mois en cours. Ce jour-là une rixe éclatait entre deux familles voisines avant de prendre une tournure plus grave en débouchant sur un drame. «Emportés par une colère indescriptible, a-t-on raconté dans le voisinage, les trois mis en cause se sont attaqués aux membres de la famille de B.M.B. âgé de 72 ans. Ce dernier a été ainsi tué et son épouse, S.Z. âgée de 56 ans, grièvement blessée à l’aide d’une arme blanche.» Cette dernière est même toujours hospitalisée, et son fils, B.M. âgé de 26 ans, s’en est sorti avec des blessures. Selon l’enquête diligentée par la brigade criminelle relevant du service centrale de la police judiciaire de la sûreté de wilaya, «les deux familles rivales avaient des antécédents conflictuels et, le jour du drame, une dispute les avaient opposés en début d’après-midi, dispute lors de laquelle un échange de coups avait eu lieu. B.M.B. –la future victime- avait même déposé une plainte contre la famille rivale au niveau de la 17ème sûreté urbaine territorialement compétente». Ainsi donc, et toujours selon le rapport de la police, «le drame a été enregistré lors de la seconde dispute qui a eu lieu le même jour, en début de soirée». Selon l’enquête, «B.M.B. et son fils se sont rendus dans le magasin d’alimentation générale de leurs antagonistes et, à peine avaient-ils échangé quelques mots que le ton est monté. De violences verbales, on en est arrivé aux mains et l’irréparable est survenu. B.M.B a été tué. A noter enfin que les trois mis en causes, qui portent eux aussi des traces de coups, ont été appréhendés le soir même du crime. Hafida B.
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