Algérie

«Le crime d'Etat» dénoncé à l'Assemblée française Colloque international


Un colloque international "Le 17 octobre 1961 : 50 ans après, la nécessaire reconnaissance" s'est tenu samedi à l'Assemblée nationale française, une initiative inédite de l'association Au nom de la Mémoire et de la Ligue des droits de l'Homme, visant à faire reconnaître par les plus hautes autorités de la République ce qui est qualifié par des historiens de crime d'Etat.
Pour le président de l'association Au nom de la Mémoire, Mehdi Lallaoui, ce colloque s'inscrit dans "le combat de la connaissance" des faits tragiques du 17 octobre 1961, jour où des centaines d'Algériens ont été réprimés dans le sang pour avoir manifesté contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé quelques jours auparavant par le préfet de police d'alors, Maurice Papon.
«Il était très important de (ré) investir ce lieu (Assemblée nationale) pour essayer d'échanger, de partager, de dire nos vérités», a-t-il indiqué à l'ouverture des travaux de cette rencontre, affirmant que les descendants des victimes ont également droit à pareil espace pour «réclamer des droits à la vérité sur l'histoire et à la justice».
Pour le réalisateur du film "Silence du fleuve", tout travail pour la reconnaissance du 17 Octobre 1961 «n'est pas un combat de nostalgiques, d'hommes et de femmes accrochés au passé». «Au contraire, tout combat pour cette question est foncièrement un combat du présent et de l'avenir, car notre notion de la démocratie, notre notion de la République fait qu'on ne peut pas construire une démocratie ou la République dans le déni, le mensonge et l'occultation», a-t-il dit.
A cette occasion, l'historien et universitaire Emmanuel Blanchard est revenu sur son dernier ouvrage "La Police parisienne et les Algériens (1944-1962)", dans lequel il a rappelé la "radicalisation" des méthodes policières qui ont atteint un niveau de "violence exceptionnel" le 17 octobre 1961.
Un colloque international "Le 17 octobre 1961 : 50 ans après, la nécessaire reconnaissance" s'est tenu samedi à l'Assemblée nationale française, une initiative inédite de l'association Au nom de la Mémoire et de la Ligue des droits de l'Homme, visant à faire reconnaître par les plus hautes autorités de la République ce qui est qualifié par des historiens de crime d'Etat.
Pour le président de l'association Au nom de la Mémoire, Mehdi Lallaoui, ce colloque s'inscrit dans "le combat de la connaissance" des faits tragiques du 17 octobre 1961, jour où des centaines d'Algériens ont été réprimés dans le sang pour avoir manifesté contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé quelques jours auparavant par le préfet de police d'alors, Maurice Papon.
«Il était très important de (ré) investir ce lieu (Assemblée nationale) pour essayer d'échanger, de partager, de dire nos vérités», a-t-il indiqué à l'ouverture des travaux de cette rencontre, affirmant que les descendants des victimes ont également droit à pareil espace pour «réclamer des droits à la vérité sur l'histoire et à la justice».
Pour le réalisateur du film "Silence du fleuve", tout travail pour la reconnaissance du 17 Octobre 1961 «n'est pas un combat de nostalgiques, d'hommes et de femmes accrochés au passé». «Au contraire, tout combat pour cette question est foncièrement un combat du présent et de l'avenir, car notre notion de la démocratie, notre notion de la République fait qu'on ne peut pas construire une démocratie ou la République dans le déni, le mensonge et l'occultation», a-t-il dit.
A cette occasion, l'historien et universitaire Emmanuel Blanchard est revenu sur son dernier ouvrage "La Police parisienne et les Algériens (1944-1962)", dans lequel il a rappelé la "radicalisation" des méthodes policières qui ont atteint un niveau de "violence exceptionnel" le 17 octobre 1961.
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