Le cri des habitants de la cité Boussouf

Implantée dans la périphérie ouest de la ville de Constantine, la cité Boussouf a été érigée sur un terrain agricole du nom de son propriétaire. C'est en 1985 que la société de construction et de travaux de bâtiment de l'Est, (ESTE), a livré la cité à l'OPGI.

Ainsi, la première tranche, bordant la voie express Constantine-Aïn Smara, a été rapidement attribuée aux citoyens, ceci malgré le manque de branchement à l'eau potable, l'électricité et le gaz. Les deuxième et troisième tranches ont été attribuées plus tard.

Mais depuis trois ans environ, les habitants ont constaté que les choses se détériorent de plus en plus, particulièrement en matière d'alimentation en eau potable et pour ce qui est des caves des immeubles inondées.

Avec le temps, malgré les différentes réparations engagées par les locataires, les défauts de conception et d'étanchéité surgissent au fur et mesure. A chaque chute de pluie, les appartements et la plupart des caves se remplissent d'eaux usées. Selon les habitants de la cité « les canalisations ne répondent pas aux normes requises.

Et les services concernés, chargés de l'entretien général, travaillent d'une manière aléatoire. Les réparations à la va vite ou le pompage des eaux usées sont de simples travaux d'urgence. Ce qu'il faut, c'est refaire les canalisations et non attendre que les caves se replissent pour encore une fois les vider ». Et d'ajouter que « cette situation présente un autre danger d'électrocution, en raison de câbles électriques noyés dans les eaux ». Les habitants disent avoir saisi les services de l'OPGI, à plusieurs reprises, mais en vain.

En réponse aux questions posées par nos soins, les responsables de l'antenne OPGI de la cité Boussouf déclarent « que l'entreprise fait ce qu'elle peut pour intervenir ».

Rappelons que l'office s'était engagé à assainir le maximum de caves inondées à travers la ville, opération entamée à la cité des SILOC. Malheureusement, cela s'est arrêté net.