Algérie

Le cri de révolte des artistes contre la malvie El-khandek au Théâtre régional de Bejaia


Le cri de révolte des artistes contre la malvie El-khandek au Théâtre régional de Bejaia
Le Théâtre régional de Béjaïa a présenté jeudi soir la générale de sa nouvelle pièce El-Khandek (La tranchée), écrite par Youcef Taouint et mise en scène par Naceredine Yasser. L''uvre est une intrigue mélodramatique, qui se veut, selon son auteur, un cri de colère contre les conditions de vie et de travail des artistes, en proie au "mal de vivre et à la peur du lendemain".
D'entrée de jeu, le décor est installé : quatre musiciens qui se retrouvent dans une cave (une tranchée) pour une séance de répétition, mais qui au lieu de s'adonner à l'objet de leur rencontre, se délectent à échanger des vannes et à se créper le chignon pour le partage d'un sandwich. Ambiance au demeurant banale et courante, mais qui, en la circonstance, va virer au cauchemar. A cause de circonstances extra-muros inattendues, ils se retrouvent prisonniers dans leur cave, impossible d'en sortir, au risque de perdre leur vie. Derrière la porte, outre la présence d'un chien acharné, la rue est le siège d'une série d'événements majeurs, fait d'émeutes et de catastrophes naturelles, qui rendent leur tentative d'évasion absolument périlleuse.
En tout cas, ils en ont la certitude. Mais ils refusent de succomber à la fatalité. Alors, quoi de mieux que d'envoyer, à l'extérieur, l'un d'eux pour y prendre la mesure, moyennant, l'intrigue, le discours doucereux, le vote, la corruption. Mais en vain. Aucun ne voulait se dévouer au sacrifice. Alors que la situation virait au désespoir, la porte de la cave s'entrouvre, miraculeusement et laisse échapper la lumière du jour. C'était trop tard, les compères perdent la raison et sombrent dans la folie. Une fin triste qui, manifestement, a rajouté à l'émotion du public, saisi par la trame de bout en bout.
Chaque moment, chaque tableau lui a apporté son lot de surprise et de rebondissement. Il y avait du rythme, des coups de théâtre, du quiproquo, le tout noué dans un dialogue drôle et caustique et dans un jeu de comédiens de haute teneur.
Une 'uvre d'inspiration beckettienne, selon laquelle, finalement, "rien n'est plus drôle qu'un drame".
Le Théâtre régional de Béjaïa a présenté jeudi soir la générale de sa nouvelle pièce El-Khandek (La tranchée), écrite par Youcef Taouint et mise en scène par Naceredine Yasser. L''uvre est une intrigue mélodramatique, qui se veut, selon son auteur, un cri de colère contre les conditions de vie et de travail des artistes, en proie au "mal de vivre et à la peur du lendemain".
D'entrée de jeu, le décor est installé : quatre musiciens qui se retrouvent dans une cave (une tranchée) pour une séance de répétition, mais qui au lieu de s'adonner à l'objet de leur rencontre, se délectent à échanger des vannes et à se créper le chignon pour le partage d'un sandwich. Ambiance au demeurant banale et courante, mais qui, en la circonstance, va virer au cauchemar. A cause de circonstances extra-muros inattendues, ils se retrouvent prisonniers dans leur cave, impossible d'en sortir, au risque de perdre leur vie. Derrière la porte, outre la présence d'un chien acharné, la rue est le siège d'une série d'événements majeurs, fait d'émeutes et de catastrophes naturelles, qui rendent leur tentative d'évasion absolument périlleuse.
En tout cas, ils en ont la certitude. Mais ils refusent de succomber à la fatalité. Alors, quoi de mieux que d'envoyer, à l'extérieur, l'un d'eux pour y prendre la mesure, moyennant, l'intrigue, le discours doucereux, le vote, la corruption. Mais en vain. Aucun ne voulait se dévouer au sacrifice. Alors que la situation virait au désespoir, la porte de la cave s'entrouvre, miraculeusement et laisse échapper la lumière du jour. C'était trop tard, les compères perdent la raison et sombrent dans la folie. Une fin triste qui, manifestement, a rajouté à l'émotion du public, saisi par la trame de bout en bout.
Chaque moment, chaque tableau lui a apporté son lot de surprise et de rebondissement. Il y avait du rythme, des coups de théâtre, du quiproquo, le tout noué dans un dialogue drôle et caustique et dans un jeu de comédiens de haute teneur.
Une 'uvre d'inspiration beckettienne, selon laquelle, finalement, "rien n'est plus drôle qu'un drame".
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)