Le cri de détresse des supporters

Dans un cri de détresse lancé pour sauver leur équipe, des supporters du CRBEM, le club phare de la ville d'El Milia, interpellent «les responsables à tous les niveaux pour qu'ils trouvent une solution au manque de subventions et de soutiens» à cette formation sportive, pourtant leader du championnat de son groupe de la Régionale I en cette fin de la phase aller.«On fait du porte à porte, on est allés à la zone de Bellara pour quémander de l'argent auprès des entreprises activant dans ce site industriel, mais en est revenus bredouilles, personne n'a voulu s'intéresser à la cause de notre équipe qui joue pourtant l'accession», affirment, sur un ton d'indignation, des supporters. Soutenant le président Bellharache Djalal, qui dit ne plus pouvoir supporter à lui seul le lourd fardeau financier du club, les fans du CRBEM, regroupés dans le comité des supporters, n'ont plus que ce cri d'alerte pour tenter de trouver une issue salvatrice à la situation critique de leur équipe.
«One ne peut pas laisser tomber notre équipe en ce moment crucial, ça serait un crime de plus contre le CRBEM, qui ne bénéficie presque d?aucun soutien», martèlent-ils. Réaffirmant leur soutien au président de l'équipe, ils rappellent que «Bellahrache est un homme de confiance et de défi, il a toujours été l'homme par qui les succès et les accessions du CRBEM arrivent, c'est de notre devoir et du devoir de tous les responsables, y compris le wali et le P/APC, de l'aider pour qu'il puisse continuer sa mission». Sous la présidence de cet homme, le CRBEM a fait parler de lui durant plusieurs saisons avant de finir dans les divisions inférieures à son départ.
A son retour, il y a deux saisons, il a de nouveau repris le chemin des accessions avec cette équipe, mais en ne comptant que sur ses propres moyens pour prendre en charge les besoins financiers de ce club. «Avant de parler de soutien et d'aide, il faut d'abord reconnaître à cet homme le mérite de dépenser sans compter pour cette équipe, maintenant, il faut que tout le monde se mette de la partie si on veut que le CRBEM ne se retrouve pas dans la même situation d'avant son retour», avertit-on par ailleurs. Sans salaire, des joueurs ont déjà claqué la porte, ce qui risque de coûter cher à cette équipe, qui joue sur le front de l'accession.