Ils ne peuvent plus rester en Egypte. Il leur est impossible de poursuivre leurs études dans ce pays et ils demandent une solution.
Les étudiants algériens en Egypte sollicitent l'intervention personnelle du chef de l'Etat pour mettre un terme à leur calvaire qui dure déjà depuis une semaine. Dans une lettre adressée, hier au président de la République, le collectif de ces étudiants décrit le climat d'enfer dans lequel ils vivent. « Nous sommes, quotidiennement, victimes de toutes sortes d'intimidations, d'insultes et d'agressions. La situation s'est aggravée, puisque les Egyptiens sont même arrivés à proférer des menaces de mort à notre encontre. Ces derniers jours sont encore plus difficiles puisque nous sommes devenus la cible principale de la haine nourrie par les médias égyptiens », affirme ce collectif dans sa lettre, dont une copie a été adressée à notre rédaction. En relatant ces faits, les étudiants algériens en Egypte interpellent les autorités, à leur tête le président de la République, pour intervenir personnellement afin de résoudre leurs problèmes. « Monsieur le président, nous vous sollicitons pour trouver une solution à notre clavaire. Nous nous sommes retrouvés depuis la fin du match Algérie-Egypte dans un véritable piège et dépourvu de tous les moyens nécessaires pour poursuivre nos études. Nous sommes prêts à accepter toutes les propositions susceptibles de nous faire sortir de cet engrenage. »Hadjar : « Adressez-vous à l'ambassade d'Algérie »« Nous demandons, soit de nous intégrer dans les universités algériennes (en magistère) ou de nous transférer vers des universités publiques des pays arabes pour poursuivre nos études », écrit ce collectif, en promettant de représenter dignement l'Algérie. Contacté à ce sujet, l'ambassadeur d'Algérie en Egypte, Abdelkader Hadjar, affirme que les ressortissants algériens vivant dans ce pays (qu'ils soient étudiants ou autres) qui se sentent menacés ou qui sont victimes d'intimidations doivent prendre attache avec l'ambassade. « Nous sommes prêts à les recevoir et à les prendre en charge. S'il y a des personnes qui veulent rentrer au pays, nous ferons le nécessaire pour faciliter leur rapatriement. S'il y a des gens agressés ou intimidés, nous prendrons contact avec les autorités égyptiennes pour assurer leur sécurité », lance-t-il, en précisant que « jusqu'à présent peu de gens se sont présentés à l'ambassade pour signaler leur agression ». Les services de l'ambassade, ajoute-t-il, ont enregistré 5 cas d'agression. « Nous les avons reçus et pris en charge », souligne-t-il, en appelant la communauté algérienne établie en Egypte à se rapprocher de l'ambassade. Abdelkader Hadjar précise, toutefois, que « la situation s'est calmée depuis hier ».
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Posté Le : 26/11/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Madjid Makedhi
Source : www.elwatan.com