Algérie

Le cri de détresse des citoyens d'El-Maharka



Les habitants de l'ex-village socialiste d'El-Maharka, relevant de la commune d'El-Ancer, dans la wilaya de Jijel, souffrent de l'isolement suite à l'effondrement du pont provisoire de Lemlaki, en janvier dernier.Rencontrés lors de leur mouvement de protestation tenu devant le siège de la wilaya, suite à l'effondrement de ce pont, des citoyens nous ont exprimé leur désarroi quant à leurs doléances liées à leur vécu quotidien dans cette bourgade qui compte pas moins de 5 000 habitants.
Ils nous ont exhibé une plateforme de revendications comportant un certain nombre de préoccupations liées à leur cadre de vie dont l'enclavement de leur localité, la faible couverture sanitaire , la dégradation du chemin de wilaya 137 B. Nos interlocuteurs réclament la réalisation d'un nouveau pont en substitution à celui de Lemlaki , l'ouverture de la route reliant El-Maharka à la route nationale 43 en passant par Boulhadiad et Teilmam, sur une distance de 58 kilomètres, et d'une autre route reliant leur localité à Ouled-Ali en passant par Tamenjer en vue de désenclaver ces régions fortement touchées par l'exode des années 1990. Ils demandent, par ailleurs, l'accélération des travaux du projet portant réhabilitation du chemin de wilaya 137 B, qui a bénéficié d'une enveloppe financière de 20 milliards de centimes. Selon eux, il constitue l'une des priorités des citoyens de cette bourgade. Du côté de la Direction des travaux publics, on affirme que les services de la wilaya ont transmis une fiche technique au ministère des Transports et des Travaux publics pour la réalisation d'un pont pour un montant de 50 milliards de centimes. S'agissant de la couverture sanitaire, nos interlocuteurs ajoutent qu'elle demeure en deçà de leurs attentes, car la seule salle de soins existante a du mal à répondre aux besoins de la population locale faute de moyens humains et matériels. Faute de quoi, ils sont contraints de se déplacer à l'hôpital Bachir-Mentouri d'El-Milia ou la polyclinique d'El-Ancer pour se faire soigner.
Le raccordement au gaz naturel figure également sur la liste de leurs revendications , sachant qu'ils sont contraints de payer la bonbonne de gaz à 600 DA, en ces temps de pénurie, notamment en hiver où le besoin se fait sentir pour se chauffer et faire face au froid glacial qui sévit dans cette localité.
B. M. C.
El Milia
Les robinets à sec depuis 15 jours à Boutiasse
L'eau potable est une denrée rare dans la cité de Boutiasse, relevant de la commune d'El Milia, depuis une quinzaine de jours, a-t-on appris auprès de citoyens de cette cité. La même source a ajouté que cette pénurie se poursuit toujours en dépit de leurs démarches auprès des services concernés.
Selon certaines indiscrétions, l'arrêt de la distribution est à l'origine de cette pénurie de ce liquide précieux qui se fait de plus en plus rare dans la commune d'El Milia , dont la population attend depuis plusieurs années le raccordement à partir du barrage de Boussiaba.
Face à ce calvaire, les habitants sont contraints de se rabattre sur les camions-citernes, dont un grand nombre exercent illégalement, avec tous les risques encourus pour la santé de la population.
B. M. C.


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