Algérie

Le cri de détresse des asthmatiques



Les malades asthmatiques, qui représentent un taux de 17 % de la population, sont livrés à eux-mêmes, sans prise en charge sérieuse par les pouvoirs publics, notamment sur le plan de l'activité sportive, la natation précisément, qui se trouve prescrite parmi les premiers soins pour cette catégorie de patient.

 L'Association ‘'Errazi'', qui compte dans ses rangs près de 3.000 adhérents, maintient le cap dans le cadre de l'aide déployée envers les asthmatiques grâce aux gestes bienfaiteurs de généreux donateurs, «sinon on aurait levé le drapeau blanc depuis longtemps déjà», comme nous le confiera le président de cette association, M. Layachi Mohamed. «Des citoyens font des dons en médicaments, comme la Ventoline, et des médecins privés accordent des visites gratuites pour les malades, voilà en somme ce que nous pouvons offrir à nos adhérents, alors qu'il y a quelque temps, une intense activité était consacrée aux malades et à leurs proches, qui assistaient aux rencontres de thérapie de groupe, et ce avec l'appui et le soutien des structures étatiques du domaine de compétence», se désole notre interlocuteur. Aussi, face au manque de piscines dans la ville des ponts, «ces malades asthmatiques jouissaient naguère d'un créneau horaire au niveau du Centre régional d'Education Physique et Sportive (CREPS) , mais l'affaire tombera à l'eau à cause du coût de la séance, hors de portée des petites bourses», indiquera le président de l'Association ‘'Errazi''.

 Un cri de détresse est lancé à ce propos aux autorités locales, sollicitées pour trouver «une solution pouvant permettre aux asthmatiques de bénéficier d'un créneau horaire pour la pratique de la natation au niveau de la piscine du CREPS, ou ailleurs s'il y a une autre possibilité, avec un prix étudié». Pour les asthmatiques, c'est là un souhait majeur, «car au-delà de toute médication, disent-ils, la natation demeure un traitement efficace contre l'asthme».




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