Algérie

Le cri d'alerte Anesthésistes



Le cri d'alerte Anesthésistes
Les anesthésistes, au nombre de 6000 à travers le pays, espèrent, par le biais du Syndicat national des aides médicaux en anesthésie et réanimation (Snamar), voir dans les prochaines sessions parlementaires qui débattront du projet de loi sur la santé, leurs revendications prises en considération.
Ils veulent être inscrits dans le corps des professionnels de la santé. La revendication clé est celle de la modification du décret exécutif 235/11, qui contient leur statut particulier. Il faut dire que les anesthésistes se sont constitués, il y a à peine deux ans, en collectif pour enfin se réunir sous un syndicat (Snamar) affilié à l'UGTA. Un flou juridique les accable sur le terrain, surtout au cas où par malheur un anesthésiste faillit à sa mission. «Nous exerçons au noir!», a résumé une jeune anesthésiste en marge d'un congrès organisé, le jeudi 28 février, à Alger, sous le thème «La couverture juridique». Le porte-parole des anesthésistes, Zeghaï Mahfoud, a déclaré : «Nous, anesthésistes, sommes entre le marteau de l'exercice illégal de la médecine et l'enclume de la non-assistance à personne en danger.» Ils assurent d'innombrables actes médicaux, et leur responsabilité face au malade ne se limite pas seulement à anesthésier. Et pourtant, ils ne bénéficient d'aucune couverture juridique.


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