Algérie

Le cri d'alarme du syndicat



Le cri d'alarme du syndicat
La situation des marins-pêcheurs est loin d'être reluisante. C'est leur syndicat, d'ailleurs qui dresse un constat des plus négatifs. En effet le Syndicat national des marinspêcheurs et poissonniers a lancé, un véritable cri d'alarme en estimant que les marins-pêcheurs font face à une "pêche anarchique et catastrophique" le long de littoral algérien.La situation des marins-pêcheurs est loin d'être reluisante. C'est leur syndicat, d'ailleurs qui dresse un constat des plus négatifs. En effet le Syndicat national des marinspêcheurs et poissonniers a lancé, un véritable cri d'alarme en estimant que les marins-pêcheurs font face à une "pêche anarchique et catastrophique" le long de littoral algérien.
Son président, Hocine Bellout, a rappelé, lors d'une conférence de presse animée, hier mercredi au siège de l'UGCAA, que le décret exécutif du 24 mai 2004 qui stipule l'interdiction de la pêche de la sardine de moins de onze centimètres est violé de manière flagrante. "Les lois existent mais elles ne sont jamais respectées par les responsables". Evoquant l'espadon, il a expliqué que sa taille ne dépasse par 15 à 20 cm alors que la norme pour être pêché est de 120 cm. "Aujourd'hui, les algues et les fruits sont en voie de disparition et 11 espèce de poissons sont menacés d'extinction", a-t-il averti.
Le conférencier a dénoncé le "laisser- aller" des gardes-côtes, des services vétérinaires des pêcheries, des directions de pêche, et même de la chambre de pêche. Selon lui "la sardine est en voie d'extinction. Il y a dix ans, nous pêchions 23.000 tonnes de sardines par an. Aujourd'hui, nous en sommes à72.000". Pour combler le déficit,l'Algérie importe déjà 400.000tonnes de poissons par an et 52.000tonnes de poisson congelés."Si on pêche 200.000 tonnes par anle poisson disparaîtra d'ici à 20 ans", alerte-t-il."Partout dans le monde la pêche àla dynamite est interdite mais les professionnels transgressent toutes les lois malgré que notre pays soitsignataire de la convention de Barcelone interdisant la pêche avec les filets dérivants, invisibles ou àquatre bras.
Ces techniques sont appelées les murs de la mort", a-t-ilclamé. A tout cela s'ajoute lemanque de formation des marinspêcheurs.M. Bellout a égalementdénoncé le non-respect de la périodede repos biologique comprise entremai et octobre pour la première zone de pêche allant de 0 à 30.000 miles. "La pêche est autorisée à ce moment la à partir de 60.000 miles", a-t-il précisé. Interrogé sur l'élevage du poisson dans les eaux douces, M. Bellout a qualifié cette politique de"réussite". Il a regretté toutefois que le "consommateur algérien n'ait pasencore la culture de cuisiner et de consommer les poissons d'eaudouce. Bellout s'est attardé ensuitesur la pollution des côtes algériennes.
Elle affecte nombre de variétés de poissons, notamment les anchois et les crevettes qui sont très sensibles à la pollution". Les pouvoirs publics ont mené des campagnesde sensibilisation sur les dangers de la situation à mainte reprises,"mais celle-ci ne cesse de s'aggraver de jour en jour", regrette-t-il. Parlant des prix, M. Bellout prévoit l'augmentation de ceux de la sardineà partir de la semaine prochaine.
Il aenfin appelé le ministère del'Agriculture, du Développementrural et de la Pêche à agir, "avantqu'il ne soit trop tard et sauver ce qui reste en appliquant les lois".
Son président, Hocine Bellout, a rappelé, lors d'une conférence de presse animée, hier mercredi au siège de l'UGCAA, que le décret exécutif du 24 mai 2004 qui stipule l'interdiction de la pêche de la sardine de moins de onze centimètres est violé de manière flagrante. "Les lois existent mais elles ne sont jamais respectées par les responsables". Evoquant l'espadon, il a expliqué que sa taille ne dépasse par 15 à 20 cm alors que la norme pour être pêché est de 120 cm. "Aujourd'hui, les algues et les fruits sont en voie de disparition et 11 espèce de poissons sont menacés d'extinction", a-t-il averti.
Le conférencier a dénoncé le "laisser- aller" des gardes-côtes, des services vétérinaires des pêcheries, des directions de pêche, et même de la chambre de pêche. Selon lui "la sardine est en voie d'extinction. Il y a dix ans, nous pêchions 23.000 tonnes de sardines par an. Aujourd'hui, nous en sommes à72.000". Pour combler le déficit,l'Algérie importe déjà 400.000tonnes de poissons par an et 52.000tonnes de poisson congelés."Si on pêche 200.000 tonnes par anle poisson disparaîtra d'ici à 20 ans", alerte-t-il."Partout dans le monde la pêche àla dynamite est interdite mais les professionnels transgressent toutes les lois malgré que notre pays soitsignataire de la convention de Barcelone interdisant la pêche avec les filets dérivants, invisibles ou àquatre bras.
Ces techniques sont appelées les murs de la mort", a-t-ilclamé. A tout cela s'ajoute lemanque de formation des marinspêcheurs.M. Bellout a égalementdénoncé le non-respect de la périodede repos biologique comprise entremai et octobre pour la première zone de pêche allant de 0 à 30.000 miles. "La pêche est autorisée à ce moment la à partir de 60.000 miles", a-t-il précisé. Interrogé sur l'élevage du poisson dans les eaux douces, M. Bellout a qualifié cette politique de"réussite". Il a regretté toutefois que le "consommateur algérien n'ait pasencore la culture de cuisiner et de consommer les poissons d'eaudouce. Bellout s'est attardé ensuitesur la pollution des côtes algériennes.
Elle affecte nombre de variétés de poissons, notamment les anchois et les crevettes qui sont très sensibles à la pollution". Les pouvoirs publics ont mené des campagnesde sensibilisation sur les dangers de la situation à mainte reprises,"mais celle-ci ne cesse de s'aggraver de jour en jour", regrette-t-il. Parlant des prix, M. Bellout prévoit l'augmentation de ceux de la sardineà partir de la semaine prochaine.
Il aenfin appelé le ministère del'Agriculture, du Développementrural et de la Pêche à agir, "avantqu'il ne soit trop tard et sauver ce qui reste en appliquant les lois".


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