Le crédit à zéro intérêt attire les jeunesL'Ansej fait son bilan à Oran

«Le décret portant bonification des crédits octroyés par les banques aux promoteurs du dispositif Ansej daté du 7 juillet dernier boostera la demande des jeunes chômeurs intéressés par la création de projets», a indiqué hier le directeur de l'Agence nationale de soutien àl'emploi des jeunes (Ansej) à Oran.Intervenant lors d'une conférence de presse consacrée au bilan du premier semestre de l'année en cours, il a annoncé que l'effort de l'Etat sera encore plus accru notamment en matière d'accompagnement des jeunes porteurs de projets.
Présentant les projets, il indiquera que parmi les propositions de projets soumises par les jeunes, 1033 ont été validés, dont 808 financés grâce à l'apport des banques ou seulement avec l'apport personnel et le crédit Ansej, a-t-il précisé.
Le bilan présenté par le responsable de l'Ansej fait ressortir que les projets du secteur des services demeurent dominant avec 468 cas, alors que l'activité industrielle n'a enregistré que 116 projets devançant le secteur du BTPH avec 40 projets seulement et enfin les métiers d'artisanat avec 34 dossiers.
L'autre élément révélateur de cet intérêt des jeunes pour ce dispositif est l'afflux des promotrices qui sont de plus en plus nombreuses à venir bénéficier de cette solution au chômage.
Concernant le financement, assuré seulement par les banques publiques, la BEA vient en tête avec près de 29% de projets financés, suivie de la BNA et de la BADR avec respectivement des taux de 23,34 et 18,82%.
Le premier responsable de l'antenne d'Oran estime que le dispositif est en train de mieux s'ancrer parmi les jeunes de moins de 30 ans et ceci exige d'aller progressivement à plus d'efficacité et de dépasser les aspects quantitatifs afin de financer utile.
Pour ce, une convention a été signée récemment avec l'USTO afin de préparer les futurs diplômés aux offres du dispositif et cela à travers une présence continue d'une représentation au sein de l'établissement.
L'autre intérêt de cette convention réside dans la possibilité donnée aux jeunes diplômés de concrétiser leurs travaux de recherche, qui généralement demeurent inconnus et nullement valorisés alors qu'ils constituent des solutions dans différents domaines.