Algérie

Le crédit à la consommation en 2014



Le crédit à la consommation en 2014
Une bonne nouvelle pour les citoyensLe crédit à la consommation pour la production nationale, est une volonté politique sans faille, pour redorer le blason de Made in Algeria.Inauguré en compagnie de pas moins de cinq membres du gouvernement, à commencer par Mme Derdouri, ministre de la Ptic, et Amara Benyounès, de l'Industrie, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui a écouté plusieurs responsables des stands, a donné des orientations directes aux exposants, afin de booster le produit local qui va dans le sens du développement de l'économie nationale, a-t-on souligné hier, lors de l'ouverture de la 22e édition de la production nationale qui revient après trois ans d'absence à la Safex. Le crédit à la consommation qui sera donné en faveur de l'encouragement des consommations de la production nationale, est un des éléments phares qui a conduit le ministère du Commerce à préparer les mécanismes juridiques nécessaires, à partir de 2014. Mustapha Benbada, ministre du Commerce, a indiqué que son département a «mis en place un sous-groupe, afin de dégager 25 mesures d'urgence qui vont booster la consommation du produit local, tout en allant dans l'esprit de la protection et de l'encouragement de la qualité du produit national», a-t-il révélé, avant d'ajouter que la commission travaille dans le sens de l'amendement de l'article 75 de la loi de finances 2009. La protection du produit national s'explique par l'interdiction de l'importation des produits qui sont fabriqués au niveau local, tout en motivant le consommateur à acheter le produit algérien. Les mécanismes juridiques doivent définir prochainement toutes les modalités de l'accès et au remboursement des produits consommés, a indiqué Benbada. Sur un autre chapitre, le ministre a souligné que les services des Douanes, travailleront d'arrache-pied dans le sens de lutter contre l'importation des produits contrefaits ainsi que le blocage de toute une liste des produits qui seront interdits aux importations. Le laboratoire de contrôle des produits d'importation, devra entrer en activité dans les prochains mois, selon Benbada. Au sujet du partenariat entre les entreprises privées/publiques, le ministre du Commerce a indiqué que le domaine économique ne laisse pas place à la discrimination entre les deux secteurs, qui sont complémentaires à juste prix, tout en avançant que «nous sommes condamnés à travailler ensemble, le seul critère de sélection, c'est la compétence», selon Benbada qui exprime une allergie contre toute critique à son encontre, d'où ses coups de gueule et fuite en avant contre toute question qui le gêne. Interrogé au sujet de l'évolution du partenariat entre les deux secteurs privé et public, Boualem Merrakchi, président de la CAP confirme «effectivement, les pouvoirs publics concernés, viennent de prendre la décision de placer les deux secteurs sur le même pied d'égalité. Mais nous demandons l'application de cette décision dans l'immédiat, afin d'aller de l'avant pour le développement de l'économie algérienne». L'effort de la modernisation et le développement qualitatif et quantitatif de la production nationale, y va du devoir et de la responsabilité des deux secteurs, et sans aucune discrimination, afin de relever les défis de la production locale. Des exposants que nous avons approchés, n'ont pas hésité à soulever le manque de matière première qui constitue la base de toute production. «Nous devons investir d'abord dans le marché de la matière première, afin de pouvoir booster la production algérienne, aussi bien en termes de qualité et quantité, sans pour autant oublier la priorité des priorités de la formation des ressources humaines et la valorisation de la compétence au sein des entreprises»,a-t-on souligné auprès des exposants. «Nous avons un produit de qualité internationale. Mais, je dois dire que nous avons perdu le marché africain, à cause de la situation aux frontières du pays», a déploré Ouamar Boudiaf, P-DG de l'Eniem de Tizi Ouzou, qui ne perd pas espoir de revenir en force sur le marché africain et international. Un message très fort qui souligne l'importance de la stabilité sociale et la sécurité à tous les niveaux.




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