Algérie

Le Craag rassure et met en garde contre la panique



Le Craag rassure et met en garde contre la panique
Près de 100 secousses par mois. Elles ne sont pas toutes ressenties par la population, mais le nord de l'Algérie est constamment exposé au risque sismique. Il ne faut surtout pas céder à la panique ou crier à la catastrophe.Cette activité sismique est «normale» et l'Algérie est un pays à risque «modéré». C'est le message transmis régulièrement par le Craag. Chaouch Abdelkrim Yelles, son directeur général, cité par l'APS, est allé plus loin.Il a mis en garde contre «l'impact catastrophique des rumeurs infondées véhiculées par des charlatans sur l'activité sismique en Algérie», lors d'une conférence de presse tenue hier à Alger. «Il y a des personnes méconnues de la communauté scientifique algérienne et internationale, n'ayant aucune publication académique et qui font des annonces spectaculaires infondées aux effets catastrophiques sur le mental des citoyens», a-t-il déclaré.Insistant sur le caractère «normal» et «ordinaire» de cette activité, le directeur du Craag a dénoncé ceux qui, au lieu de s'appuyer sur des données scientifiques précises, s'adonnent à «la boule de cristal et s'avancent à rendre publiques des informations erronées», ajoute la même source. «D'où l'importance pour la population d'intégrer la notion sismique dans son vécu afin de ne pas céder à la panique», ajoute-t-il.La panique a justement fait quatre morts lors du séisme qui a frappé la capitale, l'été dernier. Revenant sur les récentes secousses ayant été localisées notamment dans la Mitidja, Chaouch Abdelkrim Yelles a expliqué qu'il s'agissait d'«une chaîne montagneuse à forte pression tectonique et que de nombreuses autres wilayas sont également sujettes à ce type d'activités remontant à des millions de siècles géologiques». Le séisme qui a secoué le 24 mars la wilaya de Batna «s'inscrit précisément dans la normalité» et n'est nullement dû «à une quelconque autre considération», a-t-il ajouté.«On peut considérer qu'un séisme est de forte magnitude lorsqu'il est de 6 ou plus sur l'échelle de Richter et il faut s'en inquiéter lorsqu'il a atteint la magnitude de 5», a-t-il expliqué, accusant des médias de s'empresser «à diffuser l'information d'une secousse de moindre magnitude en la qualifiant d'urgente», créant vainement la panique.




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