Algérie

Le coût des intoxications alimentaires : La sonnette d'alarme tirée


62% des intoxications alimentaires sont enregistrés dans les salles des fêtes, les mariages et autres cérémonies, a indiqué le responsable de la Direction de la qualité d'Oran, lors d'un point de presse organisé, hier, à la CCIO, à l'occasion du lancement de la caravane nationale de sensibilisation et de prévention du danger alimentaire. Un bilan national qui incite davantage au renforcement du contrôle et la prévention au cours de cette campagne de sensibilisation dont le coup d'envoi sera donné aujourd'hui à partir d'Alger. Au niveau local, une vingtaine d'agents de la DCP ont été affectés au niveau des salles des fêtes afin de sensibiliser sur le danger des produits périssables et la conservation des aliments, apprend-on. Du côté du représentant du laboratoire scientifique régional de la police, une moyenne de 10 à 15% de plaintes sont déposées trimestriellement pour intoxication alimentaire.

A vrai dire, cette caravane, première du genre à Oran, démarrera demain à partir du musée du moudjahid. Des stands, abritant une série d'expositions et d'affiches de sensibilisation sur l'identification des produits conformes et non conformes, ont été réservés aux différents participants à cette caravane et qui sont les directions de la Santé, du Commerce et celle de l'Environnement, l'Association de la protection des consommateurs, le laboratoire scientifique et régional de la police, les scouts et quelques opérateurs. Pendant dix jours, cette caravane va cibler l'ensemble des communes, et des journées portes ouvertes seront également organisées au niveau des inspections d'Es-Sénia, Bir El-Djir, Aïn El-Turck et Arzew. Un bus est mis à la disposition des agents pour sillonner les zones balnéaires, les marchés de fruits et légumes et autres. Plus d'une trentaine d'agents ont été mobilisés pour piloter cette campagne de prévention contre les risques alimentaires, sur l'hygiène alimentaire saine et le respect de la chaîne de froid, a expliqué le directeur de la qualité, M. Belarbi Tahar, ajoutant que depuis le début de l'année, pas moins de cinq plaintes ont été déposées dans ce contexte, sachant que le traitement hospitalier d'une intoxication coûte entre 12 et 15 millions de centimes à l'Etat.


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