Le couscous, ce plat convivial par excellence, qui après avoir accompagné les réjouissances lors d'une naissance, une circoncision, des noces, ou même les repas funèbres, chez les Algériens, continue à défier la course effrénée du temps, et au moins une fois par semaine, à trôner sur l'humble « meïda » du commun des mortels ou sur la grande table bourgeoise, à la grande satisfaction des membres de la familles.
Si on respectait scrupuleusement la recette de la région de Biskra, le couscous deviendrait l'alicament (aliment et médicament à la fois), que dis-je, la panacée, la plus « bio » et la plus abordable de la pharmacopée algérienne. Diététiquement parlant, le couscous contient toute la variété d'aliments incontournables dont a besoin notre organisme, depuis les céréales cuits à la vapeur, en passant par quatre à cinq légumes et la viande par-dessus le marché.Au plan thérapeutique, c'est le « ras el hanout » local, dont le dosage et la composition sont des secrets bien gardés et transmis de mère en fille, un mélange d'épices, d'herbes aromatiques et de plantes médicinales comme le fenugrec (halba), la noix de muscade (djaouzet attib), la cannelle (qarfa), le piment de Jamaïque ( berr abid), mille fois plus piquant que le piment corne de gazelle, le clou de girofle (kronfoul), le gingembre (Skanjbir), l'iris (oud el amber),la lavande (khzama), la nigelle (habet essoudane), le frêne (lissane ettayr ), les boutons de rose, (rous ouard), le cypéracée (tara soudania), et j'en passe, et des meilleurs, dont les vertus médicinales ne sont plus à démontrer.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 31/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bachir Mebarek
Source : www.elwatan.com