Algérie

Le court métrage à l'honneur à Béchar : Cinéphilie créative


Le jury était composé de Ali Mouzaoui, réalisateur et compositeur ; Djameldine Hazourli, producteur radio et critique ; Larbi Lakhal, réwalisateur ; Rabah Oujedoub, directeur artistique et Adda Chentouf, critique de cinéma. La cérémonie de distribution des prix s'est déroulée, hier, dans la soirée, en présence de nombreux spectateurs et cinéphiles. Le premier prix a été attribué au film La Corde, réalisé par le cinéaste, Omar Zemmoum ; le second prix est revenu au film Demain Alger d'Amine Sidi Boumedième et le troisième prix a été décerné au film Labyrinthe, réalisé par le cinéaste Najib Larabi.Dans le hall de la Maison de la culture, le public a découvert une rétrospective de la filmographie algérienne réalisée depuis l'Indépendance à  ce jour. On peut citer, entre autres, le premier film, Une si jeune paix (1964), de Jacques Charby, et le dernier titre célèbre, Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb de l'an dernier. Aussi, pour rendre hommage aux pionniers du cinéma algérien, des portraits de réalisateurs, d'acteurs et d'actrices avec des fiches succinctes sur le parcours de chacun jusqu'aux plus jeunes, comme Liès Salem, Tariq Teguia, Nadir Mokdache, ont été suspendus à  l'entrée du hall pour àªtre mis à  la connaissance du public visiteur. Les organisateurs de ces journées n'ont pas oublié, en particulier, les regrettés Rouiched, Hassan Hassani, Larbi  Zekkel, Keltoum, Ourdia et beaucoup d'autres célébrités nationales en vie, dont les portraits ont été aussi placardés à  proximité de ceux de Sid Ahmed Aggoumi, Baya Bouzar, Sid Ali Kouiret, Amar Laskri, Slim Riadh, Ahmed Rachedi, Lakhdar Hamina et Oukacha Touita. Mais revenons à  la projection des 17 courts métrages. Les films projetés, qui ont retenu l'attention du public, sont les films dont les réalisateurs ont eu l'audace de briser les tabous modernes de la société algérienne en pleine mutation, à  l'exemple de ceux abordant  la sensible problématique du harcèlement sexuel, ou encore celle relatant l'infidélité conjugale générée, selon le réalisateur, par une froideur dans les relations conjugales, et abordée par le film en noir et blanc Kif Kif du réalisateur Khalfa Abdelhak (2008).
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