Algérie

Le Cours De Langue Kabyle De Belkassem Ben Sedira


C’est dans une étude portant sur un berbérisant autochtone et à son manuel pédagogique [Ould-Braham 2005 (2003) : Belkassem Ben Sedira et son Cours de langue kabyle (1887)] que je me suis intéressé, dans le cadre de la théorie bourdieusienne de l’habitus et du champ, à un homme (acteur social) et à une œuvre (production de biens symboliques). L’homme est un « indigène », qui s’est fait français dans l’Algérie coloniale du troisième tiers du XIXe siècle, et un arabophone qui a eu le mérite de porter de l’intérêt à la langue berbère, dans sa variété kabyle. En fait, un intérêt pédagogique et scientifque sur berbère suscité par des raisons de carrière tout à fait légitimes. Recruté à l’Ecole supérieure des Lettres d’Alger pour y assurer la charge de cours d’arabe vulgaire, il voulut ajouter à son tableau la maîtrise de conférences de la langue kabyle. A force de travail (enseignement et publications) et de stratégies adéquates il va y parvenir sans difficultés.

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