L'info tourne en boucle sur les réseaux sociaux en ce moment : le physicien britannique Stephen Hawking vient de s'associer au boycott académique de l'entité sioniste. En conséquence il a renoncé à participer à une conférence organisée par Shimon Peres prévue pour le mois de juin.Il va de soi que M. Hawking est maintenant voué aux gémonies par les tenants du sionisme ainsi qu'en témoigne le tombereau d'insultes dont il est victime sur les réseaux sociaux. Ces insultes sont d'une bassesse inouïe et réfèrent à la grave maladie, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) dont le célèbre savant est atteint. Mais ça, ce sont les insultes qui émanent de la «base» sioniste. Mais les «élites» de Sion n'ont pas grand-chose à lui envier en matière d'abjection. Ainsi Stephen Hawking boycotte l'entreprise qui travaille sur le traitement de sa maladie. En effet, d'après Jewish Press, «des avancées scientifiques israéliennes dans l'usage des cellules souches pour traiter toute une série de maladies graves et invalidantes, ont permis le rétablissement miraculeux du doyen de la yeshiva [école religieuse juive] Mir, le rabbin Refael Shmuelevich qui souffrait de SLA». De fait, selon ce journal juif, le rabbin que les médecins aux USA estimaient condamné à relativement brève échéance avait été remis sur pied après un mois de traitement à Jérusalem et avait pu reprendre ses activités d'enseignement. Je me demande si ce rabbin n'a pas plagié sa maladie comme un certain autre a plagié même ses souvenirs d'enfance... Et c'est là qu'intervient le bon goût caractéristique de la clique sioniste : «Il est possible que la prochaine fois que le professeur Hawking viendra à Jérusalem, ce sera pour recevoir des soins médicaux plutôt que pour admonester la communauté scientifique locale». Sauf si, comme l'a commenté en ligne un membre de la direction de The Jewish Press, Hawking préfère peut-être simplement les innovations et les apports que les Palestiniens ont offert au monde... des big bangs. (Hawking est l'auteur de la théorie du big bang) Si les sioniste se payent une bonne tranche de rigolade sur le dos d'un savant très connu et souffrant d'une maladie grave, on peut gager que d'autres, notamment en Grande-Bretagne mais pas seulement, vont rire jaune pendant un certain temps et que cela n'ira pas dans le sens d'une amélioration de l'image d'une entité que seule la censure des sondages d'opinion peut laisser croire qu'elle jouit d'un soutien populaire en Occident. Elle a certes le soutien d'une bonne partie de la classe politique et médiatique, mais ces dernières n'empêcheront pas les mouvements venus de la société, comme celui du boycott du régime sioniste, de prendre de plus en plus d'ampleur. Parmi les figures les plus en vue dans le soutien au sionisme, on peut compter des personnalités comme l'écrivain philosophe Bernard-Botul-Henri Lévy, le médecin politicien, consultant pétrolier Bernard Kouchner, la comédienne Véronique Genest ou le cinéaste Romain Goupil. A comparer avec ceux qui soutiennent la cause palestinienne comme Stephen Hawking : le Dr Christophe Oberlin, l'écrivain Henning Mankell, les actrices Vanessa Redgrave et Tilda Swinton, le cinéaste Ken Loach, les musiciens Roger Waters et Elvis Costello, etc. Sans parler de tous ceux, chanteurs, comédiens, écrivains, qui ont été muselés en France. Comme je le suggérais, l'humour sioniste n'est pas passé inaperçu en Grande- Bretagne et le Daily Express y consacre un article qui témoigne d'une indignation froide. Et la meilleure preuve de cette indignation est le vocabulaire utilisé par la journaliste qui parle de «régime» pour désigner l'Etat sioniste et attribue la qualité de président du régime à Shimon Peres, le chef du gang sioniste. Or, comme chacun sait, la presse occidentale réserve le terme régime aux systèmes de gouvernement qui sont réputés non conformes aux valeurs démocratiques. On parle par exemple communément de régime nord-coréen, de régime syrien mais pas de régime français ou italien... C'est ce que j'appelle un tournant dans la perception de l'entité sioniste. Indignation devant les plaisanteries dégoûtantes sur «Stephen Hawking le handicapé» depuis qu'il s'est associé au boycott d'Israël. Stephen Hawking, le spécialiste de physique théorique à la renommée mondiale, a subi un tir de barrage d'insultes aujourd'hui de la part de personnes furieuses de le voir boycotter Israël. Hawking prend part au boycott universitaire d'Israël et s'est retiré de la conférence présidentielle israélienne Faire face à demain 2013, sous l'égide du président (Shimon) Peres", ont indiqué les organisateurs de la conférence dans un communiqué. Le Comité britannique pour les universités palestiniennes (CBUP), qui soutient ce boycott et s'oppose à l'occupation des Territoires palestiniens, a indiqué que l'astrophysicien avait décidé d'observer ce boycott et a, par conséquent, «décliné l'invitation». Sa décision se fonde sur «sa connaissance de la Palestine et sur les conseils unanimes de ses propres contacts universitaires là-bas», indique le comité sur son site. «Facing tomorrow» n'est pas une sauterie entre mondains. D'aucuns surnomment l'événement le «Davos de Jérusalem». Cette conférence est aussi, et peut-être surtout, l'occasion pour Israël de redorer son image désastreuse à l'international. Celui qui devait par sa participation servir la propagande, finalement pas si bien huilée que cela, de l'Etat hébreu rappelle au monde que «la seule démocratie du Moyen-Orient» est née de la spoliation, se nourrit de l'injustice et se maintient par la violence. D'autre part, on le sait, de nombreux politiciens étatsuniens ont fait allégeance au lobby sioniste pour des motifs dans lesquels l'argent et l'accès aux médiats jouent un rôle essentiel. Cet aspect a été démontré, à une échelle certes plus modeste, par l'émission Dispatches de Channel 4 consacrée au poids du lobby sioniste au Royaume-Uni. Vous remarquerez que, dans l'ensemble, la presse ne se bouscule pas pour rendre compte de l'émission diffusée par la chaîne britannique. Médiatiser le mensonge, dissimuler la vérité, c'est ainsi que le lobby aime voir la presse fonctionner. Vous me direz que la presse sioniste en parle. Oui, mais elle est presque la seule à le faire pour modeler cette information dérangeante dans une forme acceptable par le sioniste de base. On le sait, le lobby sioniste avait été certes dénoncé aux Etats-Unis par Stephen Walt et John Mearsheimer dans un livre retentissant au niveau des élites et non du grand public dont l'attention n'a pas forcément été attirée sur ce travail d'universitaires. Si les deux coauteurs sont maintenant relativement marginalisés, ils n'ont cependant pas résolu de se taire et, surtout, leur réflexion commence à faire des petits, comme justement l'émission de Channel 4. Le dernier rejeton de leur travail est produit par l'Institute for Research : Middle Eastern Policy qui se base sur des documents du FBI déclassifiés. Ces documents montrent clairement que les autorités US avaient d'emblée perçu le lobby sioniste, incarné d'abord par l'American Zionist Council puis l'AIPAC, comme le représentant d'intérêts étrangers. Ce qui particularise l'AIPAC par rapport à d'autres groupes de pression, c'est qu'il s'appuie sur des organisations et des personnes qui sont à la fois des citoyens des Etats-Unis et des sionistes zélés. Qui pense peu, se trompe beaucoup «Leonard de Vinci»
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Posté Le : 17/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D'Amsterdam Mohsen Abdelmoumem
Source : www.lnr-dz.com