Algérie

Le coup de poker désespéré des islamistes UN FRONT POUR LA DEFENSE DE LA DEMOCRATIE QUI N'AURA DURE QUE LE TEMPS D'UN REVE



Le coup de poker désespéré des islamistes                                    UN FRONT POUR LA DEFENSE DE LA DEMOCRATIE QUI N'AURA DURE QUE LE TEMPS D'UN REVE
Dans un coup de poker désespéré aussi cynique que dévastateur, et avec la même violence dans le discours qu'utilisait l'ex n°2 du Fis Dissout Ali Benhadj, Djaballah et Menasra récidivent alors qu'ils n'étaient pourtant jamais allé aussi loin dans l'imitation.
Ces alliés qui se sont trouvés minoritaires emploient des mots, à défaut encore de celle de l'alliance déclarée des 16 partis et qui a déjà volé en éclats de par la rébellion des députés dissidents et qui ont préférés les 30 millions au lieu de l'opposition. Le mauvais paradoxe a voulu que les forces de l'hérédité et de la naissance de l'islamisme tout comme le château dont rêvait que Djaballah vient de tomber à l'eau. Cette alliance contre nature est issue d'une fâcheuse exception islamiste, en berne tel un drapeau qui fait son deuil aujourd'hui, et qui parait très au-delà des effets ravageurs de ces dernières législatives qui ont bouleversé tous les calculs politiques de la mouvance islamiste. Après l'installation du nouveau parlement a sa tête un vieux « Flniste » entêté et discipliné et avec nouveau gouvernement qui attend toujours son installation, les choses se compliquent pour la majorité avec la création du front pour la défense de la démocratie par Djaballah et consorts afin de contrer cette législature qui vient à peine de prendre lieu et place dans l'hémicycle sort déjà en congé. Alors que le vent de la contestation souffle, pour les nouveaux députés, l'état de grâce n'aura donc duré que quelques jours et c'est désormais le même système politique, qui va certainement nous offrir à tous le spectacle du délitement d'un pays et de la désespérance d'un peuple dès lors qu'il n'a plus pour destin que d'être dirigé par une majorité de rentiers portés depuis un demi-siècle sous le règne du FLN. De ce fait les termes du débat nous sont-ils clairement posés, et cette septième législature se jouera et se jugera sur autant de questions, qui dépassent de très loin les aspirations du peuple algérien, mais dessine la seule voie possible qui peut être l'affrontement entre des politiques issus de la même caste mais dispersée sous d'autres appellations et qui veulent faire du forcing parce que leur père géniteur qui n'est autre que le FLN a raflé la mise au fils devenu cet ennemi islamiste et qui n'a pu trouver ses marques dans un paysage politique qui ne lui est d'aucune utilité du fait qu'il a été rejeté. Pour le reste moralisation de la vie publique, présidence normale, refus d'hystériser l'actualité, de stigmatiser les uns et les autres, de systématiquement court-circuiter les corps intermédiaires, il sera facile de faire mieux et il est impossible de faire pire. Même si les cinq ans à venir ne suffiront pas à réparer les dégâts et le mal qui a gangrené la société qui a goûté, à une sale bouffée de maurrassisme, aussi cette vraie boule puante de la campagne des législatives, n'est que le reflet d'un jeu politique biaisé au départ pour voir encore se jouer la même scène et le même scénario durant les prochaines élections locales .


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