Algérie

Le coup de massue


Le coup de massue
Le verdict est tombé comme un coup de massue. L'Etat se libérera de son engagement à subventionner les clubs professionnels dès 2018. Ce verdict a inexplicablement provoqué l'indignation des présidents des clubs éternellement pendus aux basques de l'Etat et qui en veulent encore plus.Le robinet ainsi fermé, ces présidents ont bruyamment exprimé leur désapprobation et crier au scandale comme si l'Etat venait de commettre une hérésie. Non, non, tout simplement les pis de la vache laitière ne donnent plus de lait et que désormais, les clubs professionnels doivent se tourner vers d'autres bailleurs de fonds, d'autres fournisseurs de capitaux pour assurer leur survie. Fini la période des vaches grasses et place aux vaches maigres, qui contraindront assurément nos clubs à ne compter que sur eux-mêmes au lieu de tendre éternellement la main. Ce verdict n'est en fait qu'une sentence tout à fait naturelle bien qu'elle soit contestée par ces «assistés» de présidents qui font de ce désengagement un véritable drame, une tragédie nationale. L'Etat n'a fait que donner, les clubs en ont profité, les joueurs et les entraîneurs s'en sont enrichis sauf le football qui n'a pas touché un seul rond ni même profité de tout cet argent jeté par les fenêtres. Tôt ou tard, il fallait serrer les vis à ces clubs et leur imposer la force de la loi qui fait d'eux des sociétés privées, au capital tout aussi privé. Tout le monde aurait crié au scandale si ces clubs avaient formé des Madjer, Belloumi et des Assad mais ce n'est pas le cas puisqu'une fois l'argent public alloué, il prend des chemins interlopes. Pour une fois, l'Etat a pris la bonne décision et en même temps le taureau par les cornes pour se désengager de toutes les charges pesantes qui ne se sont jamais répercutées sur le football. Au contraire, autant l'argent public coule à flots, autant nos clubs prennent l'eau. Ils ont même coulé.


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