Algérie

Le coup de bill'art du Soir Karim Zenasni, «dur» à l'écran, doux dans la vie



Par Kader Bakou
En allant au boulot, on avait l'habitude de voir Karim Zenasni assis, ou adossé à un mur, à la rue Aïssat- Idir près de la place du 1er-Mai. Il venait, également, souvent à la maison de la presse, plus précisément chez CIM Audiovisuel.
Une jeune journaliste voulait faire un entretien avec lui. Malgré un rhume (il était asthmatique), il accepta volontiers. L'entretien se déroula «à chaud» à la maison de la presse Tahar- Djaout, sous un soleil réchauffant en ce début d'année 2008. Karim Zenasni répond spontanément à toutes les questions. A celle incontournable sur les rôles de «dur» et de «méchant» qu'il incarne à l'écran, il fait remarquer calmement que cela dépend des réalisateurs et qu'il a également interprété d'autres rôles, notamment celui du dey d'Alger dans la pièce de théâtre La cité de l'amour de Abdelkader Tadjer, produit par Boualem Aïssoui (CIM). Il parla aussi de ses projets, notamment, des sollicitations pour un film sur le phénomène des harraga. Quelque temps plus tard, il cessa de venir à la Maison de la presse. Mais on le voyait toujours à la rue Aïssat-Idir à la même place. Un jour de février 2008, la funeste nouvelle est tombée : Karim Zenasni est mort victime d'une crise d'asthme. L'interview avec la jeune journaliste est sortie «à titre posthume». Depuis, le coin à la rue Aïssat- Idir paraît bien vide…
K. B.


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