Algérie

Le coup de bill'art du Soir La vraie fin d'un monde



Par Kader Bakou
Le président bolivien Evo Morales a déclaré, vendredi dernier, à l'occasion de la célébration autour de la nouvelle ère du calendrier préhispanique que ce jour marquait «le début de la fin du capitalisme sauvage».
«Ce 21 décembre est le jour du début du Pachakuti (nouvelle ère en langue aymara), qui se traduit par l'éveil du monde à la culture de la vie. C'est le début de la fin du capitalisme sauvage», a déclaré le président socialiste lors d'une cérémonie sur l'île du Soleil, sur le lac Titicaca. Evo Morales a pris la tête d'une série de cérémonies inspirées de la culture andine pour célébrer la fin d'une période d'obscurité et le début d'une ère de paix et d'harmonie, en présence de milliers de personnes venues de toute l'Amérique latine. Dans son discours, Morales a prédit la naissance d'«un temps nouveau, où l'être humain ferait l'unité avec la Terre mère et où tous vivront en harmonie et en équilibre avec l'intégralité du cosmos». «Ces temps nouveaux doivent marquer la fin des monarchies, des oligarchies et des anarchies du marché et du capital», a-t-il ajouté. Un peu partout à travers le monde, mais principalement en Amérique centrale et au sud du Mexique, la journée du 21 décembre 2012, associée par certains à une prophétie annonçant la fin du monde, a été marquée par les célébrations de la nouvelle ère du calendrier maya. La Bolivie, un pays qui porte le nom de Simon Bolivar, s'appelle en forme longue l'Etat plurinational de Bolivie. Sa nouvelle Constitution (2009) reconnaît 37 langues officielles, dont l'espagnol, le aymara, l'araona, le baure, le bésiro et le canichana. La Bolivie est le premier pays du mode à promulguer «la Déclaration des droits de la Terre mère.» Le discours d'Evo Morales sur l'île du Soleil est, certainement, l'explication la plus réaliste de la fameuse «fin du monde».
K. B.


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