Le coup de bill'art du Soir Un monde, à vrai dire, loin d'être parfait

Par Kader Bakou
La filmographie de Clint Eastwood, réalisateur, est peut-être plus diversifiée que sa filmographie en tant qu'acteur. C'est lui le réalisateur et le producteur du road-movie Un monde parfait sorti en 1993 et dans lequel il partage la vedette avec Kevin Costner.
En 1963, deux évadés de la prison de Huntsville, «Butch» Haynes (Kevin Costner) et Terry Pugh cavalent dans le Texas après avoir enlevé un jeune garçon, Phillip, dont la mère est témoin de Jevovah. «Butch» va vite abattre son complice. Lui et l'enfant vont continuer «la cavale» vers l'Alaska. Un groupe de «flics» formé, entre autres, de Red Garnett (Clint Easrwood), un Texas Ranger expérimenté, et d'une jeune criminologue, se lance à leur poursuite. Mais des liens vont naître entre «Butch» et l'enfant qui développe malgré lui le fameux «syndrome de Stockholm». L'évasion s'est produite la nuit d'Halloween. Lors de cette nuit, la tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent et aillent sonner aux portes des maisons en demandant aux adultes des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule : «Trick or treat», une formule traduite en «farce ou friandise» et parfois en «la bourse ou la vie». Les Témoins de Jéhovah ne célèbrent pas cette fête. Le petit garçon reste seul à la maison quand ses voisins de son âge sortent la nuit pour fêter Halloween. Sa mère, toujours au nom de la religion, lui interdit beaucoup d'autres choses. Ce sont ces interdictions précoces qui vont lui faire voir «Butch» comme un «père affectif» et un «libérateur»…
K. B.