Par Kader Bakou
A Tombouctou, en janvier 2012, des milliers de personnes, dont de nombreux Occidentaux, avaient assisté à un concert de la rock star Bono.
C'était dans le cadre de la 10e édition du Festival du désert qui, outre le rocker irlandais et le groupe Tinariwen, avait vu la participation d'artistes maliens, indiens, canadiens, nigériens, mauritaniens, soudanais et d'autres pays. «Cela fait déjà une heure que se déroule le concert lorsque les projecteurs s'affolent et qu'une clameur s'élève. C'est Bono, leader du groupe U2 et invité vedette, qui arrive. Tout de noir vêtu, coup de rein à gauche, puis à droite, l'Irlandais lève la main vers les spectateurs et hurle : «Nous sommes tous ici des frères !» déclenchant l'hystérie de jeunes filles qui tentent de monter sur scène, lit-on dans la presse le lendemain de ce concert, désormais historique. «Sa prestation finie, Bono s'éclipse sur d'enthousiastes «merci ! merci !» de la foule. «Il est arrivé (à Tombouctou) malgré tout ce qu'on dit sur la sécurité ici. Nous n'oublierons jamais ce qu'il a fait», lance le musicien malien Bassékou Kouyaté», lit- on encore dans la presse mondiale. Moins de trois mois plus tard, Tombouctou bascule dans une autre «époque».
B. K.
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Posté Le : 18/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com