Algérie

LE COUP DE BILL'ART DU SOIR



Par Kader Bakou
Mardi, à la tombée de la nuit, j'ai vu le livre l'Etranger à la vitrine de la Librairie des beaux-arts d'Alger. C'est un peu comme de la magie. J'ai aussi imaginé avoir vu Albert Camus dans cette librairie, jadis, à Alger. L'écrivain qui est mort en 1960 a laissé quelque chose de «vivant» ici. J'ai ressenti quelque chose d'indéfinissable, qu'on pourrait essayer d'expliquer par une certaine «immortalité» de certaines œuvres littéraires et de l'esprit. Quelques mètres plus loin, j'ai vu un couple heureux à Alger. L'homme et la femme étaient accompagnés de leurs enfants, un garçon et une fille. La fille, une blonde aux yeux bleus, jouait de la flûte et son frère qui avait lui aussi une flûte à la main riait. Ce mardi, à la tombée de la nuit, à Alger, j'ai vu des rayons de lumière dans l'habituelle morosité, dans une société qui a oublié de rire, de plaisanter et de chanter.
K. B.


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