Le coup de bill'art du Soir

Par Kader Bakou
Il y a quelques années, une délégation algérienne à un festival de cinéma européen avait ouvert un stand destiné à «vendre» des films algériens aux distributeurs étrangers. Un cinéaste algérien avait promis : «S'ils arrivent à vendre ne serait-ce qu'un film, je me promènerais à poil à Alger, du Sacré-Cœur au square Port-Saïd.» Comme cela avait eu lieu l'année où une présentatrice française avait fait la météo à poil (honni soit qui mal y pense), les amis du cinéaste algérien ont cherché une rue Poil à Alger. Il n' y a pas de rue qui porte le nom de poil à Alger. Mais le cinéaste n'est pas pour autant sorti nu dans la rue (ce sont ses adversaires qui sont tombés des nues), car aucun film algérien n'avait, cette année-là , intéressé les distributeurs de films étrangers.
Il y a une grande différence entre un film commercial destiné à remplir les salles et un film destiné à faire le tour des festivals.
K.? B.?