Par Kader Bakou
Tony Gatlif a douze ans quand sa famille quitte l'Algérie pour s'installer en France en 1960. Il n'aimait pas beaucoup les études, contrairement au cinéma.
«C'est l'instituteur qui trouve la solution. Il achôte un projecteur 16 mm, inscrit l'école au ciné club Jean-Vigo et, toutes les semaines, projette un film qui sert de matière première aux cours. Voilà ma culture cinématographique. Toute ma carrière, je la dois complètement à cet instituteur, qui m'a avoué il y a quelques années qu'à l'époque, il soutenait le FLN», révèle Gatlif.
Il débute dans le cinéma en 1973, avec le court métrage Max l'indien. Son premier long métrage La tête en ruine est sorti en 1975. Aujourd'hui, Tony Gatlif a plus d'une vingtaine de films et plusieurs prix à son actif. La culture gitane est son thème de prédilection.
L'Algérie est présente à travers son film sur la guerre d'Algérie, La terre au ventre, et le film Exils qui raconte le périple de Zano et Naïma qui traversent la France et l'Espagne afin de rejoindre Alger, à la recherche de leurs racines.
Le vrai nom de Tony Gatlif est Michel Boualem Dahmani. C'est d'ailleurs «normal» d'avoir un nom comme ça quand on est né à Alger (en 1948), d'un père kabyle et d'une mère gitane, originaire d'Andalousie.
K.? B.?
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Soir d'Algérie
Source : www.lesoirdalgerie.com