Algérie

Le coup de bill'art du Soir Poèmes du temps qui ne passe pas sur Aragon



Par Kader Bakou
«Je vois que la poésie française a encore de beaux jours devant elle en Algérie. Merci d'être venus aussi nombreux ce soir. Se produire dans une salle comble va motiver davantage les artistes…» La soirée en hommage à Aragon va commencer à l'Institut français d'Alger.
Leonardo Montana est au piano. Eric Perez va chanter à capella. Louis Aragon est parti il y a trente ans, un certain 24 septembre 1982. C'est le poète français qui a été le plus «repris» par les chanteurs. Le premier est Georges Brassens qui, en 1953, avait composé et chanté une musique pour le poème Il n' y a pas d'amour heureux, paru dans le recueil La Diane française en 1944. D'autres poèmes d'Aragon seront chantés par Léo Ferré, Jean Ferrat, Alain Barriere, Lino Léonardi, Hélène Marti et d'autres interprètes. Eric Perez déclame ou chante des poèmes d'Aragon sur la guerre, que le poète déteste, sur l'amitié (à laquelle, il ne croit pas) et sur l'amour dont ceux dédiés à sa femme Elsa Triolet. Le public applaudit chaque poème chanté ou déclamé. Que serai-je sans toi est, bien sûr, chanté sur la musique composée par Ferrat. Aimer à perdre la raison-est repris en chœur par le public (surtout les femmes). C'est le dernier poème-chanson de la soirée. Louis Aragon, né le 3 octobre 1897 à Neuilly-sur-Seine, est décédé le 24 décembre 1982 à Paris. Trente années plus tard, ses poèmes résonnent haut et fort à Alger.
K. B.


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