Par Kader Bakou
Leur «local» était une cave à Bab-El-Oued. Le directeur d'un institut culturel étranger fraîchement débarqué à Alger les découvre par hasard dans ce quartier populaire algérois.
Ces jeunes de Bab-El-Oued se retrouvent dans cette cave pour discuter et surtout faire de la musique leur passion. Leur groupe s'appelle Targuit. Juba Graine, le violoncelliste, et ses amis font de la fusion entre la musique berbère et la musique celtique. Ils sont toute une smala autour de Sahraoui Bilal, le chanteur. Florian Denelon joue du oud au sein de cette jeune et sympathique formation. Djahid Boukarana et Abdel Hamid Kharat sont respectivement à la basse et à la guitare. C'est certainement la flûte de Amaziane Hammar qui donne cette fameuse touche berbéro-celtique à la musique de Targuit. Il y a aussi Djalil Ben Djadou au violon, Senacel Hamza aux percussions et Djamel Berriani à la batterie. Tous sont doués (ils sont étudiants à l'Institut supérieur de musique d'Alger). Targuit a été invité à la fête de la musique à l'Institut français d'Alger où il s'est produit en ouverture du groupe français Forabandit. C'est la première sortie du groupe algérien hors de la cave de Bab-El-Oued. Targuit veut dire rêve en berbère. Le rêve de Targuit est-il en train de se réaliser '
K. B.
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Posté Le : 25/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : bakoukader@yahoo
Source : www.lesoirdalgerie.com