Le coup de bill'art du Soir

Par Kader BakouEn peu de mots, le journaliste et cinéphile Nabil Hadji a donné une édifiante idée du cinéaste tunisien Rédha Béhi. Ainsi, le réalisateur d'Always Brando qui aborde souvent des thèmes originaux voit parfois dans la coproduction une manière de contourner la censure et d'assurer à son produit une meilleure diffusion à travers le monde. Nabil Hadji a parlé du long parcours de Béhi et même de son nouveau long métrage La Fleur d'Alep. Dans son film Le Printemps des hyènes sorti en 1977, il casse un tabou, pourrait-on dire, «àl'envers». Ainsi, il montre d'un point de vue ouvertement critique les bouleversements du tourisme sur un petit village conservateur et les «nouvelles habitudes» que les touristes et les investisseurs apportent avec eux.Le film commence. Des pêcheurs retournent sur le plancher des vaches. Un homme se lave le visage puis entre dans un café où trène le portrait de Gamal Abdel Nasser. La suite ' Impossible de résister aux bras de Morphée. Pourquoi la Télévision algérienne a-t-elle programmé une émission aussi intéressante que «Les dossiers du cinéma» à 1h du matin 'K.'b.