Algérie

Le coup d'éventail contre «Achour», dixième du nom



Des adolescents, dans la rue dimanche soir à Alger, qui regardent une production algérienne sur leur téléphone portable ! À tout seigneur, tout honneur, c'est le sultan Achour 10, la série télévisée de Djaffar Gacem, qui est la plus regardée par les Algériens, n'en déplaise aux sympathiques Daqius et Maqius.En réalité, la série a vu un coup d'Etat de palais avant la 3e saison avec Hakim Zelloum qui avait détrôné Salah Aougrout. Il y a aussi de nouvelles têtes comme l'artiste andalouse Lila Borsali dans le rôle de Maria.
Même si l'histoire se passe en «Achourie», un royaume fictif d'Afrique du Nord au moyen-âge, bien avant l'invasion française, on y parle un langage «moderne», mélange d'arabe dialectal et de français. Celui des Romains est reconnaissable aux mots et noms arabes et français qui se terminent en «us». «Habacha Papers» (Ethiopie Papers) est certainement une allusion aux Panama Papers. Le «canon géant» est, peut-être, une allusion à Baba Merzoug, exposé aujourd'hui au port militaire de Brest en France, au «Roi des Canons» (Tsar Pouchka) qui trône toujours à Moscou ou au fameux «El Midfaâ El Îmlak» de Saddam Hussein qui n'a jamais fonctionné.
Enfin, il y a aussi dans cette troisième saison de Achour 10, un «remake» du coup d'éventail (avant le vrai), cette fois fomenté par le perfide Mokranus et cette fouine de Nemsus.
K. B.
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