Algérie

Le corps sans vie du pêcheur disparu à Chenoua Plage repêché au large



Les forces des Gardes côtes ont repêché, samedi au large des côtes de Boumerdès, le corps sans vie du pêcheur nommé Farid Beldi, disparu depuis vendredi 18 avril alors qu'il pêchait à Chenoua Plage (Tipasa), ont indiqué les services de la Protection civile de wilaya."Les enquêtes préliminaires ont permis l'identification du corps du disparu dénommé Beldi Farid, repêché par les forces des Gardes côtes, avant d'être reconnu officiellement par des membres de sa famille", a déclaré à l'APS le chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Mechalikh Mohamed. La famille de la victime, originaire et habitant de Hadjout, s'est rendue à Boumerdès pour parachever les procédures de transport du corps dans la journée à son domicile, a-t-il encore avancé. Se disant affligé par ce type d'accidents, le lieutenant a appelé à éviter de pêcher dans les plages rocheuses à l'instar de la plage "Kouchet El Djir" connue pour son danger guettant la vie des pêcheurs. Marié et père de trois enfants, le défunt Farid Beldi (45 ans), était sorti la nuit de vendredi au samedi, pour pêcher à la ligne au lieu-dit "Kouchet El Djir", "une plage rocheuse interdite à la baignade et à la pêche", de la corniche de Chenoua, où il aurait disparu pour des raisons encore inconnues. Les recherches lancées par les services de la Protection civile de Tipasa,soutenus par des citoyens et des Gardes côtes, se sont poursuivies depuis la disparition du défunt en dépit des mauvaises conditions climatiques. Selon de fins connaisseurs de la région, la plage rocheuse de "Kouchet ElDjir" est connue pour sa "profondeur, aggravée par des courants marins très instables et forts, pouvant atteindre les sept mètres", tandis que la corniche de Chenoua se trouve à quelques 30 mètres au dessus de la mer. En collaboration avec les citoyens, la Protection civile a mobilisé une vingtaine de plongeurs et une trentaine d'agents et cadres, en plus d'une commission de wilaya présidée par le Wali de Tipasa, Mohamed Bouchama. D'aucuns prétendent une chute de la corniche, d'autres pensent qu'il s'agit d'une vague violente, les circonstances de disparition du défunt ne sont toujours pas déterminées par les services de sécurité compétents dans le cadre d'une enquête judiciaire menée par la police de Tipasa.


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