Le corps médical tire la sonnette d'alarme

La corporation est d’autant plus indignée que la région, enregistrerait l’un des plus fort taux de cancer dans le pays, en raison, avance-t-on, de la vie prolongée dans les chalets de recasement. «Le fait que notre wilaya compte un grand nombre de malades cancéreux est reconnu par toutes les autorités médicales, incriminant une dégradation de l’environnement local. Principalement les effets néfastes à long terme des constructions en préfabriqués érigées après le séisme de 1980 mettant en jeu une relation de cause à effet entre les cancers et certains matériaux utilisés dans la réalisation des chalets», note encore le document. Les médecins qui rappellent que les autorités ministérielles en visite de travail dans la ville, interpellées maintes fois sur le sujet, ont daigné admettre le lien entre les proportions atteintes par la pathologie localement et les conditions de vie dans les chalets, même si l’on continue à prétexter «l’absence d’enquêtes et de statistiques» prouvant le lien de causes à effets. «Nos malades cancéreux, vont-ils continuer à endurer les souffrances ' Comme si la douleur de leur corps malade ne suffirait pas, il faudrait les accabler davantage, leur ajouter d’autres charges sur le dos '  Sont-ils condamnés à se déplacer à des centaines de kilomètres pour pouvoir être soigné '», s’interrogent encore les rédacteurs du document.