Algérie

Le corps électoral convoqué après la clôture de l'actuelle session du Parlement



Le corps électoral convoqué après la clôture de l'actuelle session du Parlement
ALGER - Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a indiqué, samedi à Alger, que "le corps électoral sera convoqué juste après la clôture de la session d'automne du parlement, soit après le 02 février prochain.
Intervenant lors d'une conférence de presse animée au lendemain de la 5e session ordinaire du Conseil national du RND, M. Ouyahia a précisé que les prochaines législatives se dérouleraient probablement en mai prochain.
L'appel de certaines parties à la dissolution du parlement avant la fin de sa législature n'a pas eu d'écho favorable, a-t-il soutenu, appelant à cesser de prétendre que les députés ne savent que voter "pour" et qu'il était inutile de voter. Le taux de participation sera "l'enjeu majeur" du scrutin, a-t-il affirmé.
M. Ouyahia a, par ailleurs, souligné que l'intégrité et la transparence des prochaines élections seront garanties par les mesures qui seront prises, notamment la présence d'observateurs internationaux, le contrôle des partis et des listes ainsi que l'obtention par les partis d'un PV de dépouillement outre la présence d'une commission de contrôle et d'une commission de magistrats.
En réponse à une question sur "la nomination d'un nouveau gouvernement", M. Ouyahia a précisé que cette question relevait des prérogatives du président de la République.
S'agissant du retrait du Mouvement de la société pour la paix (MSP) de l'alliance présidentielle qui compte également le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), M. Ouyahia a indiqué que l'Alliance a été formée en vue d'un troisième mandat du président de la République et la mise en 'uvre de son programme.
Le secrétaire général du RND a précisé que l'actuelle législature du parlement touchait à sa fin et qu'il ne restait que le code de wilaya, rappelant que le MSP n'a pas adopté les six lois de réformes.
M. Ouyahia n'a pas exclu une alliance, après les prochaines législatives, du RND avec d'autres partis, tel l'Union pour la démocratie et la république (en attente d'agrément), présidé par Amara Ben Younes car, a-t-il précisé, ce dernier avait soutenu le président de la République pour son troisième mandat.
M. Ouyahia a, cependant, souligné que le RND entrera en lice avec d'autres partis lors des prochaines législatives y compris son partenaire de l'Alliance, le FLN.
Concernant les pronostics des résultats des prochaines législatives, M. Ouyahia a indiqué que le RND "est un parti démocrate qui respecte le peuple et ne saurait avancer de pronostics des résultats" ajoutant que le nombre d'électeurs s'élève à 21 millions.
Par ailleurs, le Secrétaire général du RND a rappelé que certaines parties "parlent d'une reproduction du scénario de 1991" rassurant que l'Algérie "a tiré les enseignement de cette expérience et compris que l'anarchie ne mène nulle part". "La Constitution de 1996 prémunit le système républicain et démocratique" et le système de la proportionnelle ne permet pas d'accaparement des sièges des assemblées élues", a-t-il ajouté.
En réponse à ceux qui prétendent que le RND et son allié le FLN "ont vidé les projets de texte de réformes de leur substance", M. Ouyahia a rappelé que l'APN avait introduit plus de 600 amendements aux textes originaux" soulignant toutefois que le RND "n'a soumis aucune proposition".
"Le RND a "tenté à travers les six voix dont il dispose au niveau de la commission juridique aux cotés des voix du Parti des travailleurs de maintenir l'article relatif au nomadisme politique" et bien d'autres articles, "mais en vain, car ne disposant pas de la majorité".
A une question sur les entreprises médiatiques publiques, M. Ouyahia a souligné que les salaires de leurs journalistes seront revus à la hausse, précisant que les salaires les journalistes activant dans le secteur privé ne relevaient pas des prérogatives de l'Etat. "Les lois de la République font obligation au secteur privé d'assurer le SNMG, le droit au travail, à la sécurité social et les contrats de travail sans plus", a-t-il ajouté.


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