D'après une compilation d'informations, les coronavirus Sras et Mers pourraient survivre jusqu'à 9 jours sur des surfaces inanimées. Ces données issues de travaux de chercheurs allemands pourraient s'appliquer au nouveau coronavirus qui continuent de faire des milliers de victimes en Chine.
Le bilan humain de l'épidémie du nouveau coronavirus ne cesse de s'alourdir. Les dernières estimations portent à plus de 1.000 le nombre de décès en Chine, où sévit l'épidémie. Des pertes similaires, voire supérieures, à celles causées par les coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) et du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers), respectivement survenus en Chine (2002) et en Arabie Saoudite (2012). Afin de mieux comprendre comment ces différents coronavirus survivent, des scientifiques de l'université de la Ruhr, à Bochum, (Allemagne) ont analysé les données de 22 études référencées dans la littérature scientifique portant sur les pathogènes des coronavirus Sras et Mers.
« Nous avons passé en revue la littérature de toutes les informations disponibles concernant la persistance des coronavirus humains et vétérinaires sur des surfaces inanimées ainsi que les stratégies d'inactivation avec des agents biocides utilisés pour la désinfection chimique, par exemple dans les établissements de soins », précisent les chercheurs. L'objectif était de réunir rapidement toutes les informations essentielles à connaître afin d'agir au plus vite pour enrayer l'épidémie actuelle de coronavirus chinois, temporairement appelé coronavirus 2019-nCoV.
L'humidité prolonge la durée de vie
Les données récoltées montrent notamment que les coronavirus peuvent survivre sur des surfaces inanimées en métal, en verre ou en plastique, notamment dans les hôpitaux (poignées de porte, boutons d'appel, tables de chevet, bordures de lit, etc). En moyenne, ces virus survivent entre quatre et cinq jours. Mais, à température ambiante, leur durée de vie peut s'étendre à neuf jours, en conservant leur caractère pathogène. « Une température basse et une forte humidité de l'air augmentent la durée de vie », explique le professeur Günter Kampf, chercheur à l'Institut d'hygiène et de médecine environnementale de l'hôpital universitaire de Greifswald et coauteur des travaux publiés dans The Journal of Hospital Infection.
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Posté Le : 17/03/2020
Posté par : imekhlef
Ecrit par : rachid imekhlef
Source : FUTURA SANTE