Dans un monde en toute fragmentation idéologies en conflit, intérêts en contradiction, la société internationale s’unit autour d’un arsenal conventionnel reconnaissant la suprématie de la dignité humaine qui se manifeste dans les différentes générations des droits de l’homme; dès la fin de la seconde guerre mondiale l’organisation des nations unies inaugure la mise en place des organes internationaux veillant à la surveillance du respect des obligations internationales relevant des droits humains universellement reconnus par les Etats et puis même par les individus.
Une machine institutionnelle vient au fil des années se mettre au point, composée de diverses instances internationales chargées des droits de l’homme, dont nul n’ose leur nier le rôle primordial dans la consolidation de la protection des droits et des libertés de la personne, mais dans cette perspective, la réalité nous témoigne de l’autre part, une déficience flagrante dans le respect des droits humains.
Une question s’impose, aussi simple de point de vue théorique qu’épineuse sur le plan empirique: comment justifie–t-on l’inefficacité de l’ensemble des organes internationaux des droits de l’homme? Est-elle relative à la politique nationale et internationale, y compris celle de deux poids, deux mesures exercées au niveau interne et externe ou cela se rapporte aux moyens et aux manières de travail de ces instances?
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Posté Le : 28/09/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Abdelhak Morsli
Source : مجلة الاجتهاد للدراسات القانونية والاقتصادية Volume 1, Numéro 1, Pages 387-403