Le contrôle technique des véhicules est rendu obligatoire depuis 2003. L'objectif étant de contribuer à juguler un tant soit peu le phénomène des accidents de la circulation qui ne cesse de défrayer la chronique. Une initiative très louable puisque depuis sa mise en
'uvre, il y a maintenant 10 ans, cette mesure a permis de contrôler pas moins 18,5 millions de véhicules. Durant cette même période, 517 465 véhicules ont été soumis à une contre-visite et 213 653 ont été immobilisés. 3,4 millions de véhicules ont été contrôlés en 2012, dont 37 740 ont été soumis à une contre-visite. Plus de 5 400 véhicules ont été immobilisés en 2012 suite à ces contrôles périodiques.
En dépit de toutes ces mesures, beaucoup de travail reste à faire si l'ont se réfère à l'hécatombe sur nos routes, qui provoque des milliers de morts et de blessés chaque année. Il est vrai que des sanctions sont prises à l'encontre des agences qui font dans la complaisance avec certains propriétaires de véhicules, inconscients du danger que peut représenter un problème technique sur leurs vies et celles des autres usagers. Selon le directeur général de l'Enacta (Etablissement national de contrôle technique automobile), M. Laghrieb, «la chasse aux agences qui s'adonnent au contrôle de complaisance est ouverte et va se poursuivre».
Il précisera aussi qu'«il y a eu déjà des radiations définitives». Rien que pour les mois de janvier et février 2013, «une demi-douzaine d'agences ont été sanctionnées», avait ajouté ce responsable. Les propriétaires des véhicules refusant les résultats établis par l'agence font des recours à l'Enacta qui reste à leur écoute. Celle-ci a admis même la présence d'un nombre important de véhicules importés qui présentent des anomalies et qui ne répondent pas aussi aux normes de sécurité exigées. Pour mener à bien les missions qui lui sont confiées, l'Enacta a introduit de nouvelles mesures de contrôle, qui seront opérationnelles à partir du mois prochain.
Le mois de mars a été mis à profit pour vulgariser ces mesures auprès des usagers de la route. Le contrôle touchera désormais à d'autres organes du véhicule, y compris l'aspect extérieur. Aussi bien les véhicules des particuliers que ceux destinés au transport spécifique, à l'exemple du transport public des voyageurs, seront concernés. Le contrôle concernera même l'état des sièges des transports de voyageurs. Ceux qui sont dans un état de délabrement seront immobilisés et ne seront remis en circulation que lorsque ces anomalies seront corrigées.
L'Enacta se doit de faire un suivi rigoureux des agences agréées pour le contrôle technique pour parvenir aux résultats escomptés, à savoir des véhicules en circulation en bon état, ce qui réduira les drames routiers devenus légion en Algérie.
B. A.
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Posté Le : 18/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Badiâa Amarni
Source : www.latribune-online.com