Algérie

Le contrôle en nette amélioration Dépenses publiques



Le contrôle en nette amélioration                                    Dépenses publiques
L'Algérie aurait renforcé le contrôle sur la dépense publique à en croire Fedala Abdelkader, président de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale.
L'Algérie aurait renforcé le contrôle sur la dépense publique à en croire Fedala Abdelkader, président de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale.
Dans une déclaration à l'APS, celui-ci a soutenu que les nouvelles lois et structures de lutte contre la contrebande et de rationalisation des dépenses publiques ont permis à notre pays d'améliorer son système de contrôle des dépenses publiques. Fedala Abdelkader a cité parmi les instruments de contrôle récemment mis en 'uvre, la loi de règlement du budget qui, selon lui, a permis pour la première fois aux parlementaires de procéder à l'évaluation des comptes spéciaux du Trésor. Mais ce parlementaire n'a donné aucun chiffre à même de permettre d'apprécier ces évolutions.
Néanmoins, il a sous-entendu qu'il n'y règne pas le meilleur des mondes. D'après lui il faudrait «poursuivre les efforts en matière d'assainissement des comptes spéciaux du Trésor afin de s'assurer de la viabilité économique et sociale des programmes auxquels ils sont destinés». Il a, toutefois, plaidé pour un texte de loi de règlement du budget qui s'arrête sur les deux années précédentes (N-2) au lieu de celui en vigueur actuellement et qui concerne les 3 précédentes années (N-3). L'autre instrument qui aurait concouru au renforcement du contrôle des dépenses publiques, selon Fedala Abdelkader, est la nouvelle loi relative aux marchés publics, qui a été promulguée en 2010. Celle-ci a été, d'après lui, «un pas en avant en matière de consécration de la transparence dans ces marchés». Questionné sur le projet de la loi de finances 2012 qui devra être examiné aujourd'hui à l'APN, il a indiqué que c'est «un texte dédié au développement des PME par excellence".
«Le projet introduit des mesures importantes pour booster les PME, véritables créatrices d'emploi et de richesse", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Fedala Abdelkader a annoncé que la commission qu'il préside proposera un dispositif à l'effet d'éviter la réévaluation continue des projets, causes de surcoûts. ``
Il a annoncé aussi avoir proposé de nouvelles dispositions pour améliorer la fiscalité locale dans le sens d'une diversification des recettes des communes. Par ailleurs, a-t-il fait savoir, la commission propose aussi l'amélioration de la pension des moudjahidine dans le cadre de la «facilitation des relations entre le contribuable et l'administration fiscale». Abordant le problème de liquidités constatées d'une manière récurrente au niveau des banques et des centres postaux, le parlementaire, s'est dit lancer un appel au gouvernement, afin de le résoudre. Il faut a-t-il dit «aller rapidement vers la substitution du billet de 200 DA".
Notons que le budget relatif aux dépenses publiques a littéralement explosé ces dernières années. L'Algérie a dépensé 85,57 milliards de dollars en 2010. Certains observateurs relèvent une tendance au gonflement de la dépense publique durant ces dernières années. La raison tiendrait au caractère peu performant de l'économie algérienne sur le volet de la croissance économique. Cette frénésie des dépenses a été d'autant plus ressentie qu'elle intervient en pleine crise économique mondiale où la tendance est au contrôle des dépenses. Il est vrai que 2010 avait supporté des programmes d'investissement dans les infrastructures économiques de base d'importance comme les routes, le chemin de fer et l'hydraulique qui ont raflé près de 1200 milliards de DA. S'ensuivent, ensuite, l'Education et l'Habitat qui, eux aussi, captent beaucoup de ressources. Autrement dit, il reste à connaître le véritable sens à donner à ce v'u émis par Fedala Abdelkader de booster les PMI. Attendons pour voir'
Dans une déclaration à l'APS, celui-ci a soutenu que les nouvelles lois et structures de lutte contre la contrebande et de rationalisation des dépenses publiques ont permis à notre pays d'améliorer son système de contrôle des dépenses publiques. Fedala Abdelkader a cité parmi les instruments de contrôle récemment mis en 'uvre, la loi de règlement du budget qui, selon lui, a permis pour la première fois aux parlementaires de procéder à l'évaluation des comptes spéciaux du Trésor. Mais ce parlementaire n'a donné aucun chiffre à même de permettre d'apprécier ces évolutions.
Néanmoins, il a sous-entendu qu'il n'y règne pas le meilleur des mondes. D'après lui il faudrait «poursuivre les efforts en matière d'assainissement des comptes spéciaux du Trésor afin de s'assurer de la viabilité économique et sociale des programmes auxquels ils sont destinés». Il a, toutefois, plaidé pour un texte de loi de règlement du budget qui s'arrête sur les deux années précédentes (N-2) au lieu de celui en vigueur actuellement et qui concerne les 3 précédentes années (N-3). L'autre instrument qui aurait concouru au renforcement du contrôle des dépenses publiques, selon Fedala Abdelkader, est la nouvelle loi relative aux marchés publics, qui a été promulguée en 2010. Celle-ci a été, d'après lui, «un pas en avant en matière de consécration de la transparence dans ces marchés». Questionné sur le projet de la loi de finances 2012 qui devra être examiné aujourd'hui à l'APN, il a indiqué que c'est «un texte dédié au développement des PME par excellence".
«Le projet introduit des mesures importantes pour booster les PME, véritables créatrices d'emploi et de richesse", a-t-il ajouté. Par ailleurs, Fedala Abdelkader a annoncé que la commission qu'il préside proposera un dispositif à l'effet d'éviter la réévaluation continue des projets, causes de surcoûts. ``
Il a annoncé aussi avoir proposé de nouvelles dispositions pour améliorer la fiscalité locale dans le sens d'une diversification des recettes des communes. Par ailleurs, a-t-il fait savoir, la commission propose aussi l'amélioration de la pension des moudjahidine dans le cadre de la «facilitation des relations entre le contribuable et l'administration fiscale». Abordant le problème de liquidités constatées d'une manière récurrente au niveau des banques et des centres postaux, le parlementaire, s'est dit lancer un appel au gouvernement, afin de le résoudre. Il faut a-t-il dit «aller rapidement vers la substitution du billet de 200 DA".
Notons que le budget relatif aux dépenses publiques a littéralement explosé ces dernières années. L'Algérie a dépensé 85,57 milliards de dollars en 2010. Certains observateurs relèvent une tendance au gonflement de la dépense publique durant ces dernières années. La raison tiendrait au caractère peu performant de l'économie algérienne sur le volet de la croissance économique. Cette frénésie des dépenses a été d'autant plus ressentie qu'elle intervient en pleine crise économique mondiale où la tendance est au contrôle des dépenses. Il est vrai que 2010 avait supporté des programmes d'investissement dans les infrastructures économiques de base d'importance comme les routes, le chemin de fer et l'hydraulique qui ont raflé près de 1200 milliards de DA. S'ensuivent, ensuite, l'Education et l'Habitat qui, eux aussi, captent beaucoup de ressources. Autrement dit, il reste à connaître le véritable sens à donner à ce v'u émis par Fedala Abdelkader de booster les PMI. Attendons pour voir'


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