Le contenu numérique en débat à Alger Technologies de l'information et de la communication

Photo : S. Zoheir
Par Youcef Salami
Le volume des investissements dans le secteur des technologies de l'information et de la communication ne compte que 4% du PIB, c'est peu par rapport aux pays voisins, pour ne citer que ceux-là, c'est une donnée qui est appelée à évoluer dans l'avenir, au regard des perspectives que s'est tracées les chargés du secteur des TIC en Algérie. C'est un des points sur lesquels a insisté le ministre de la Poste et des Technologies de l'information de la communication (Mptic), Moussa Benhamadi, dans un discours lu en son nom par le secrétaire général du Mptic, Mohamed Bait, à l'occasion de journées d'études sur «le développement de contenus numériques : enjeux et perspectives», tenu hier à Alger. Benhamadi a mis en relief l'importance du contenu numérique dans le rapprochement de l'administration des citoyens et dans la gouvernance électronique, affirmant qu'il n'est pas possible d'évoquer l'importance du contenu numérique sans évoquer son apport au rapprochement de l'administration des citoyens. Le ministre explique que «le contenu numérique est, pour la gouvernance électronique, de par la disponibilité des informations, d'un apport dans la prise de décision dans la gestion des affaires de l'Etat et leur protection». Benhamadi a considéré, par ailleurs, que l'existence de contenus participe à la promotion de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC), en particulier, a-t-il précisé, l'Internet. Il a souligné, à cet effet, que le gouvernement avait installé une commission relative à la bande passante d'Internet de haut débit et de très haut débit, composée des représentants de huit ministères afin, a-t-il dit, d'aboutir à des conclusions concrètes pour mettre en 'uvre le programme e-Algérie 2014. Le ministre a rappelé, en outre, les différents mécanismes mis en place par l'Etat pour encourager la production nationale de contenus. Il a cité, dans ce cadre, le Fonds d'appropriation des usages et de développement des TIC (Faudtic) et les différentes mesures d'incitation fiscale pour la généralisation de l'utilisation des TIC et le développement de contenus algériens. Une vingtaine de conférences sont au menu des journées d'études en question. Plusieurs thèmes seront abordés, à cette occasion, dont celui relatif à l'environnement des contenus en Algérie, celui inhérent au commerce électronique et à la question de l'équité des genres dans les TIC, entre autres. Youcef Benkacin, chargé d'études et de synthèses au ministère de la Santé, dans un exposé qu'il a fait à la faveur de cette rencontre reléve que beaucoup de choses ont été faites dans ce secteur, mettant en exergue le fait que l'image d'une entreprise ou une institution n'a de sens que elle dispose d'un contenu. Les choses ont tellement évolué dans le secteur que des médecins formés à l'informatique vont arriver.