Le Syndicat national des praticiens de la santé publique a dressé un réquisitoire sur la santé publique. Dans son compte rendu, il dénonce les conditions difficiles des praticiens et déplore que la tutelle ne veuille pas prendre en charge l'ensemble des revendications.Le Syndicat national des praticiens de la santé publique a dressé un réquisitoire sur la santé publique. Dans son compte rendu, il dénonce les conditions difficiles des praticiens et déplore que la tutelle ne veuille pas prendre en charge l'ensemble des revendications.
A l'issue d'une réunion de ses représentants, le SNPSP a considéré dernièrement que "la tutelle n'honore pas ses engagements pour satisfaire aux revendications du corps médical". Le syndicat reste déçu par "la fermeture du dialogue" par la tutelle auquel les praticiens l'ont toujours dénoncé. Suite à certains incidents dont notamment le procès de la gynécologue de Djelfa qui a été condamnée à 2 ans de prison (deux mois fermes), le SNPSP refuse "d?être pris comme bouc émissaire face à l'échec de système de santé". Les praticiens vivent une pression à laquelle s'ajoutent des "dysfonctionnements chroniques en matière d'offres de soins" dont la responsabilité n'incombe pas uniquement aux seuls médecins.
Une situation qui devient de fait intolérable où le syndicat souligne "les propos calomnieux et irresponsables tenus à l'égard de la corporation médicale". La représentation syndicale refuse encore une fois de rester "muette" face aux multiples abus au niveau de la gestion de la santé publique.Dans son compte rendu, le syndicattémoigne "d'un déficit enmatière d'organisation des soins et les conditions difficiles auxquelssont confrontés les médecins de lasanté publique". Ces derniers sontconfrontés de plus en plus à unegrande affluence de malades dansles établissements publics de santé qui souffrent d'un déficit en personnel
médical et en équipementsde soins.
Le docteur Lyes Merabet,président du syndicat qui a eu souventà exprimer sur le sujet considère que "tout projet de santé doitassocier les partenaires sociaux".Sur ce point, les syndicalistes estimentque leurs revendications sontrestées lettres mortes depuis deuxans. Parmi lesquelles, la révisiondu statut particulier gelé depuis2015, la promotion systématiquedans le corps des médecinsgénéralistes et l'équivalence des diplômes.
Le syndicat s'associeégalement aux autres revendications des médecins hospitalo-universitaireset la corporation deschefs de services dans les établissementspublics. Une solidarité intersyndicale qui veut braver tous les blocages et freins touchant le secteur. Sur un autre front, le syndicatresté circonspect sur la manière dont a été validé le projet de la loi sur la santé par le gouvernementet qui attend toujours d?être programmé à la chambre basse. Le syndicat fera savoir prochainement tous les aspectsb auxquels il ne semble pas d'accord sur ce projet.
A l'issue d'une réunion de ses représentants, le SNPSP a considéré dernièrement que "la tutelle n'honore pas ses engagements pour satisfaire aux revendications du corps médical". Le syndicat reste déçu par "la fermeture du dialogue" par la tutelle auquel les praticiens l'ont toujours dénoncé. Suite à certains incidents dont notamment le procès de la gynécologue de Djelfa qui a été condamnée à 2 ans de prison (deux mois fermes), le SNPSP refuse "d?être pris comme bouc émissaire face à l'échec de système de santé". Les praticiens vivent une pression à laquelle s'ajoutent des "dysfonctionnements chroniques en matière d'offres de soins" dont la responsabilité n'incombe pas uniquement aux seuls médecins.
Une situation qui devient de fait intolérable où le syndicat souligne "les propos calomnieux et irresponsables tenus à l'égard de la corporation médicale". La représentation syndicale refuse encore une fois de rester "muette" face aux multiples abus au niveau de la gestion de la santé publique.Dans son compte rendu, le syndicattémoigne "d'un déficit enmatière d'organisation des soins et les conditions difficiles auxquelssont confrontés les médecins de lasanté publique". Ces derniers sontconfrontés de plus en plus à unegrande affluence de malades dansles établissements publics de santé qui souffrent d'un déficit en personnel
médical et en équipementsde soins.
Le docteur Lyes Merabet,président du syndicat qui a eu souventà exprimer sur le sujet considère que "tout projet de santé doitassocier les partenaires sociaux".Sur ce point, les syndicalistes estimentque leurs revendications sontrestées lettres mortes depuis deuxans. Parmi lesquelles, la révisiondu statut particulier gelé depuis2015, la promotion systématiquedans le corps des médecinsgénéralistes et l'équivalence des diplômes.
Le syndicat s'associeégalement aux autres revendications des médecins hospitalo-universitaireset la corporation deschefs de services dans les établissementspublics. Une solidarité intersyndicale qui veut braver tous les blocages et freins touchant le secteur. Sur un autre front, le syndicatresté circonspect sur la manière dont a été validé le projet de la loi sur la santé par le gouvernementet qui attend toujours d?être programmé à la chambre basse. Le syndicat fera savoir prochainement tous les aspectsb auxquels il ne semble pas d'accord sur ce projet.
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Posté Le : 03/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com