Algérie

Le conservatoire municipal renaît de ses cendres


Le conservatoire municipal Abdel moumen Bentobbal, dont on peut dire qu'il renaît de ses cendres avec la réactivation de nombreuses branches d'enseignement dans différentes activités liées aux arts, à la musique et aux spectacles, s'est sans doute attelé, tout particulièrement ces deux dernières années, par la tentative, il est vrai encore embryonnaire, de réhabilitation de la formation d'animateurs culturels. Sur ce registre, si les conditions de prise en charge d'un tel projet sont enfin réunies, c'est la section d'art dramatique dirigée par Dib Mohamed Ezzine, dont la proximité et le compagnonnage, de longues années durant, avec des figures emblématiques de l'activité théâtrale est connue, qui est pressentie pour prendre en charge le cycle de formation en question, d'une durée de 8 semestres, qui sera sanctionné, comme c'est le voeu de son initiateur, par la délivrance d'un vrai diplôme agréé par le ministère de la Culture et celui de l'Education nationale. En attendant, c'est un groupe de 14 d'élèves qui défrichent, depuis 2 ans et demi, le chemin pour la concrétisation d'un tel projet. Avec au programme près de huit matières, entre pensées et civilisations, histoire de la musique, etc., et une formation technique complète de comédiens, ils concilient, disent-ils, tant bien que mal - la passion du théâtre aidant - les études, l'activité professionnelle et les cours au conservatoire. Tour à tour comédiens, assistants à la mise en scène, décorateurs, chargés des effets spéciaux etc., les jeunes élèves de la section d'art dramatique du conservatoire de Constantine apprennent tous les jours, au coeur d'un enseignement strictement académique, à maîtriser un savoir-faire et les moyens pédagogiques pour pouvoir le communiquer à d'autres. A l'évidence, le chantier n'est pas sans difficultés, avec au menu, dans le cadre de la préparation de la fin de l'année scolaire 2007/2008, le montage en arabe de la pièce de théâtre «Les fusils de la mère Carrar» de B. Brecht, le montage poétique de «L'hymne à la patrie» de Nouredine Tidafi.
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