Le conseil syndical tire la sonnette d'alarme En l'absence d'un plan de charge pour Texalg

Après un premier sit-in le 7 juillet, les membres du conseil syndical et les délégués du personnel des 17 complexes industriels de la société Texalg SPA, ont décidé d'organiser une deuxième journée de protestation dimanche, soit le 14 juillet, devant le siège de Texalg à Alger.Cette société issue de la restructuration de l'Enaditex connaît beaucoup de difficultés selon ses travailleurs notamment ceux de l'unité de Chaabersas de Constantine qui compte 300 employés soucieux de l'avenir de leur entreprise.
En effet, le personnel de l'unité de Constantine affirme que la situation est alarmante. Il y a un manque de matière première, le coton, ainsi que l'argent, qui fait que, par exemple, les travailleurs du complexe de Chaabersas de Constantine n'ont pas été payés pour le mois de juin.
La situation est d'autant alarmante qu'il n'y a pas de plan de charge et pour cela, les travailleurs sont pratiquement réduits au chômage technique.
Sans oublier l'absence d'un conseil de direction pour tracer le chemin de la production. Le directeur a été muté et son intérimaire tarde à arriver.
«La faillite frappe à nos portes et elle est inévitable si la situation reste ainsi», ont estimé les travailleurs en précisant qu'au niveau des 17 complexes industriels, la situation n'est guère brillante.
Notons que les syndicalistes se sont réunis le 26 du mois de juin au siège de Texalg à Alger où le conseil syndical de l'entreprise a tiré la sonnette d'alarme en faisant le point sur tous ces problèmes qui mettent en péril l'existence de leur entreprise. Ils ont décidé de protester pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation.