Algérie

Le Conseil de sécurité s'y mettra le 19 novembre



Le Conseil de sécurité s'y mettra le 19 novembre
Le Conseil de sécurité des Nations unies va organiser un débat public sur la lutte contre le terrorisme le 19 novembre prochain, et le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présentera devant le Conseil, les efforts menés en ce sens.Le débat a été annoncé mardi dernier par le Représentant permanent de l'Australie auprès des Nations unies, Gary Quinlan, qui assume samedi la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de novembre. Le débat public sur «les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et la menace croissante des combattants terroristes étrangers sera le moment fort de la présidence australienne du Conseil ce mois-ci», selon la même source. Le monde est confronté à un grave problème: les conflits sont devenus plus violents et plus intenses, notamment parce que les terroristes sont plus jeunes, plus violents et moins désinhibés en ce qui concerne les actes de violence.Le débat abordera également la mise en application des résolutions 2170 et 2178, deux résolutions adoptées au cours des derniers mois au sujet de la menace croissante des combattants terroristes étrangers. Un rapport de la commission du Conseil de sécurité de l'ONU, a indiqué que quelque 15 000 personnes provenant de 80 pays ont offert leurs services ces dernières années à des groupes armés comme l'organisation autoproclamée (Etat islamique) «Daech», qui a pris le contrôle de larges pans du territoire irakien et d'une partie de la Syrie. Depuis 2010, le nombre de «jihadistes étrangers» présents en Irak et en Syrie est «plusieurs fois supérieur à celui des combattants étrangers recensés entre 1990 et 2010, et continue de progresser», indique le rapport, rédigé par la commission du Conseil de sécurité des Nations unies chargée de surveiller l'activité du réseau terroriste d'Al Qaîda. Un boom «sans précédent», selon l'ONU. La commission du Conseil de sécurité insiste sur le danger que pourraient représenter «ces jihadistes une fois rentrés dans leur pays d'origine». Une menace qui a déjà poussé plusieurs pays, comme le Royaume-Uni ou la France, à prendre des mesures pour renforcer leur détection et empêcher leur départ vers l'Irak et la Syrie.




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