Le Conseil de sécurité prévoit une session ouverte sur la Palestine le 24 juillet

Le Conseil de sécurité tiendra une session ouverte dédiée à la question palestinienne le 24 juillet en cours, a annoncé jeudi le représentant permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour.«Le coordinateur spécial des Nations-Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nicolaï Mladenov a présenté un rapport au Conseil de sécurité au nom du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, sur la situation en Palestine, et également ce qui est attendu du Conseil pour assumer ses responsabilités dont la préservation de la sécurité et de la paix internationales», a déclaré M. Mansour à la radio «Voix de la Palestine», selon l'agence de presse palestinienne WAFA. M. Mansour, a informé que d'intenses consultations liées au dit rapport, verront la participation de plusieurs parties au même titre que des représentants de M. Guterres pour discuter de la protection des habitants civils dans les territoires occupés contre l'agression de l'occupant israélien.
Le représentant permanent de la Palestine a rappelé qu'une réunion a récemment regroupé les ambassadeurs arabes auprès des Nations Unies à ce sujet. Ainsi, un groupe d'ambassadeurs devra selon lui rencontrer le Secrétaire général adjoint des affaires politiques pour avancer «des propositions liées à la protection internationale du peuple palestinien».
Unifier les efforts politiques européens et internationaux contre l'occupation
Le Secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, a souligné mardi la nécessité d'unifier les efforts politiques européens et internationaux pour mettre un terme à l'occupation israélienne des terres palestiniennes. M. Erekat a appelé lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères du Monténégro, Srdjan Darmanovi? à la ville de Jéricho (Est de la Cisjordanie), à soutenir «les initiatives diplomatiques et juridiques de la Palestine», à l'échelle internationale, pour établir l'Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec El-Qods Est pour capitale.
Une intervention internationale «sérieuse» est nécessaire, selon M. Erekat pour dissuader l'occupant israélien et le pousser au respect du droit international. Il a en outre évoqué les derniers développements politiques et les violations israéliennes à l'encontre des Palestiniens, de leurs terres et des lieux Saints palestiniens. Dans ce sillage, le responsable palestinien a mis en garde de la gravité «de traiter avec les entreprises impliquées dans le projet militaire colonial», dans le cadre de projets de nouvelles colonies, selon l'agence de presse palestinienne, Wafa.
Les deux parties ont également discuté des relations bilatérales et des moyens de développer les mécanismes de coopération entre les deux pays. Dimanche, le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a exprimé sa «vive préoccupation» à propos des projets de l'occupant israélien de mettre en place de «nouvelles colonies», indiquant qu'il s'agissait du "plus grand problème" des autorités palestiniennes. Il a également dénoncé une nouvelle fois le transfert de l'ambassade des Etats-Unis à El-Qods occupée.
UA: Al Maliki appelle les Africains à davantage de soutien à la cause palestinienne
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki a appelé dimanche à Nouakchott les pays africains à soutenir davantage la cause palestinienne. La Palestine aspirait «toujours au soutien du continent africain dans son combat et sa lutte contre l'entité sioniste en vue de recouvrer sa souveraineté et son indépendance», a-t-il soutenu à l'ouverture du 31e sommet des chefs d'Etat et gouvernement de l'Union africaine (UA) qui se tient dimanche et lundi dans la capitale mauritanienne.
«J'appelle les pays africains à appliquer les principes sur lesquels ils ont fondé l'Union africaine, pour la révision de leur relations avec les pays oppresseurs et racistes, dont Israël en est l'incarnation suprême» (Al Maliki) Pour le chef de la diplomatie palestinienne, l'Afrique représentait un soutien politique d'une «portée stratégique» dans la quête des Palestiniens pour leur indépendance. M. Al Maliki a indiqué, dans ce cadre, que la question palestinienne était «la clé essentielle» pour la paix et la sécurité dans le monde.
C'est ainsi qu'il a appelé les pays africains ayant des relations avec l'occupant israélien, à réviser leurs relations avec ce pays «oppresseur». Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, prend part aux travaux de ce sommet en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le sérieux des Palestiniens dans leur intention de faire la paix avec Israël réaffirmé
Les Palestiniens sont on ne peut plus sérieux dans leur intention de faire la paix avec Israël, ainsi que dans leur aspiration à voir deux Etats basés sur les frontières de 1967 vivre dans la paix et la stabilité affirmé le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas alors qu'il recevait le prince William du Royaume-Uni dans son bureau de la ville cisjordanienne de Ramallah. «Nous voulons parvenir à la paix par le biais de la négociation.
Cela a toujours été notre position, une position qui n'a pas changé depuis très longtemps», a-t-il souligné. C'est la première visite d'un membre de la famille royale britannique en Cisjordanie occupée. Saluant cette visite historique, M. Abbas a déclaré qu'il espérait que ce ne serait pas la dernière, et que le prince William pourrait revenir en Cisjordanie «lorsque le peuple palestinien aura obtenu son indépendance».
M. Abbas a également réaffirmé son opposition au terrorisme. «Nous sommes déterminés à combattre le terrorisme où qu'il se trouve, que ce soit au niveau local, régional et international, et nous sommes en contact avec tous les pays à ce sujet», a-t-il affirmé. Au cours de cette visite, le prince William a visité le camp de réfugiés de Jalazon près de Ramallah puis le centre historique de Ramallah, où il a pris part à un évènement culturel, et a regardé un match de foot avec des enfants du quartier.