Algérie

le Conseil de sécurité de l'ONU toujours divisé



le Conseil de sécurité de l'ONU toujours divisé
Le Conseil de sécurité de l'ONU était paralysé, hier, par les divisions entre les Occidentaux et la Russie sur l'adoption d'une résolution mentionnant des menaces de sanctions contre la Syrie, où au moins huit civils, dont deux enfants, ont été tués par les forces de sécurité.
Parallèlement, sous le mot d'ordre «la victoire pour notre Syrie et notre Yémen. Les peuples sont plus forts que les despotes», des manifestants ont défilé dans plusieurs quartiers de Homs, haut lieu de la contestation à 160 km au nord de Damas, après la prière de midi. Ils ont scandé et appelé à la chute du régime, et clamé leur solidarité avec la ville voisine de Rastane, où une véritable guerre oppose depuis quatre jours l'armée à des déserteurs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Dans la ville de Maaret al-Noumane à Idleb (nord-ouest), assiégée par les forces de sécurité, 3 000 personnes ont manifesté à la sortie des mosquées, selon la même source. Et à Hama, à 210 km au nord de Damas, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur une «importante» manifestation. Des affrontements entre soldats et déserteurs ont eu lieu dans la nuit dans les faubourgs de Rastane et de Talbisseh (province de Homs), faisant deux morts parmi les civils et 32 soldats blessés, selon l'OSDH. «Des personnes grièvement blessées à Rastane n'ont pu recevoir des soins en raison de la poursuite des opérations militaires» dans la ville, selon la même source. Jeudi soir, un officier de l'armée a été tué à Homs par les milices loyales au régime, selon l'OSDH, qui cite un militant local. «L'officier Bourhane Hmeich a été tué devant son domicile par des balles tirées depuis une voiture appartenant aux miliciens du régime, car il avait refusé de se rendre à Rastane comme le lui avaient demandé ses supérieurs.» L'agence de presse officielle Sana a quant à elle fait état de la mort jeudi de dix militaires et membres des forces de l'ordre.


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