Algérie

Le Conseil de sécurité appuie la France Crise malienne



Le Conseil de sécurité appuie la France                                Crise malienne
Au cinquième jour de l'opération « Serval », les Rafale et les Mirage 2000 français poursuivent leurs raids sur les positions des groupes terroristes. Notamment dans l'ouest du Mali où les camps d'entraînements, les pickups, les dépôts logistiques,...ont été pris pour cibles. Ils « ont atteint leur objectif », assure, depuis les Emirats arabes où il s'est rendu, hier matin, le président français, François Hollande. Sur le terrain, les 750 soldats français, engagés dans les opérations, commencent à recevoir des renforts. Ils seront bientôt, selon François Hollande, en sus des forces spéciales, 2.500 hommes avec trois objectifs : « arrêter l'offensive des groupes terroristes », « préserver l'existence de l'Etat malien » et « préparer le déploiement » dans une dizaine de jours des 3.300 soldats de la Cédéao aux côtés des 5.000 hommes des troupes régulières maliennes. « La Force ouest-africaine va se déployer et être envoyée au front, au sol, pour soutenir les bombardements aériens », déclare Ally Coulibaly, le ministre ivoirien de l'Intégration africaine. « La reconquête du nord du Mali qui a commencé », dit-il, soulignant la nécessité d'« éradiquer le terrorisme et éviter que le Mali se transforme en sanctuaire qui menace la paix dans la sous-région et dans le monde ». L'Europe devrait s'engager davantage au Mali, où la France va mener « une opération longue et difficile », déclare Alain Juppé, l'ancien ministre des Affaires étrangères, convaincu que la « pacification ne prendra pas dix jours ». Michel Rocard, l'ancien Premier ministre, ne cache pas son pessimisme. Il évoque une « bagarre sur une dizaine d'années ». Sans le concours de ses alliés, la France pourrait s'enliser, écrit The Guardian, un quotidien britannique, révélant au passage que les Etats-Unis avaient envisagé d'intervenir durant l'été 2012, avant de changer d'idée jugeant ce « projet trop dangereux ». Selon des experts, cette guerre pourrait avoir des conséquences majeures pour une partie du continent, entre représailles des groupes terroristes et risques de crise humanitaire. Susan Rice, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, qui dit faire « tout à fait confiance à la France », ne cache pas son scepticisme, notamment sur la capacité des forces maliennes et de leurs alliés ouest-africains de reconquérir le Nord. « Les Etats-Unis se sont toujours posé des questions sur la viabilité du concept » de la Misma, dit-elle, estimant que l'armée malienne a été « mise sens dessus dessous ». « Il faut revoir de fond en comble » le schéma de cette force africaine, dit-elle. La guerre contre les groupes terroristes qui ont commencé à évacuer les grandes villes du Nord qu'ils occupent depuis mars dernier, va-t-elle durer longtemps ' Oui, répondent les experts.


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