La dernière en date, explique-t-il, remonte au 18 février dernier. Elle est l’œuvre de la wilaya d’Alger qui s’est permise même une immixtion dans les affaires internes de ce parti agréé en 1990. «Le 30 janvier dernier, j’ai demandé une autorisation pour la tenue d’une réunion du conseil national du RPA afin de préparer notre participation aux prochaines législatives. Le 18 février, la wilaya d’Alger me répond en m’exigeant d’accompagner ma demande par des parrainages des trois quarts des membres du conseil national du parti issus du congrès de mars 1998. Ce qui est illégal et une ingérence de l’administration dans les affaires du parti, dont le règlement intérieur permet au président de convoquer la réunion du conseil national», dénonce Hamouma Mohamed.
Devant «cet arbitraire», le président du RPA affirme avoir saisi, à plusieurs reprises, le ministère de l’Intérieur qui n’a donné aucune suite à ses requêtes. «J’ai saisi le Conseil d’Etat pour déposer une plainte contre le ministère de l’intérieur et la wilaya d’Alger», explique-t-il.
L’affaire devrait être examinée aujourd’hui. Les déboires du RPA, explique son président, ont commencé juste après la présidentielle de 2004. Le parti fait, semble-t-il, les frais de ses positions. N’ayant pas fait allégeance au président Bouteflika, en soutenant Mouloud Hamrouche en 1999 et Ali Benflis en 2004, le RPA reçoit le premier coup en 2007. «Un mouvement de redressement du parti a été créé du néant pour nous déstabiliser. L’affaire a été portée devant la justice qui s’est déclaré incompétente», explique-t-il.
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Posté Le : 25/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Madjid Makedhi
Source : www.elwatan.com