À l'heure où on assiste à un regain de fierté chez les Rouge et Blanc, à une farouche volonté des joueurs de reconduire le Chabab vers les titres, la grave crise financière qui menace le club risque de tout remettre en cause.
En effet, paradoxalement à la forme éblouissante sur le plan sportif que le Chabab de Belouizdad, le co-leader du championnat de Ligue 1, affiche depuis le début du championnat, en matière de finances la santé du club est de plus en plus inquiétante. Il est clair que le CRB ne pourra continuer à fonctionner avec seulement l'apport limité de quelques sponsors qui ne suffit à vrai dire même pas à garantir la masse salariale des joueurs et staff technique pendant trois mois, sans compter les primes des matches et les honoraires des autres employés. Et pour un club ayant déjà dévoilé ses ambitions de jouer les premiers rôles cette saison, se retrouver dans une pareille situation en tout début du parcours, c'est bien évidemment très alarmant.
Mais, aussi curieusement que cela puisse paraître du côté de ses actionnaires, c'est l'insouciance totale. Car des membres de la SSPA qui ne sont même pas capables de réunir le budget nécessaire pour ne serait-ce qu'assurer un mois de salaire aux joueurs- la masse salariale de l'équipe ne dépasse pas un milliard et demi de centimes- n'ont certainement pas grande chose à faire d'autre dans le club. Même l'espoir de voir le club enfin entre de bonnes mains, associé à un investisseur de l'envergure du groupe Dahli est en train de s'évaporer. En effet, après avoir fait un demi-pas, pour se renseigner sur un éventuel projet d'investissement chez le CRB, le groupe présidé par Abdelouahab Rahim aurait fait machine arrière. Il n'est, en tout cas, pas prêt à se lancer dans l'immédiat dans un marché confus dont les règles ne sont pas encore claires. Mohamed Belaïd, le président intérimaire du CSA, l'actionnaire majoritaire de la SSPA, assure que le club est en contacts avec plusieurs investisseurs étrangers notamment du groupe multinational Ritaj en vue d'une probable prise de parts dans la société par actions. Or, les discussions ne dépassent pas le stade préliminaire.
Ce qui veut dire qu'il n'y a aucune garantie de voir une solution rapide pour le club dans le sens d'assurer une source de financement prospère. La situation alarmante financièrement parlant a fini par interpeller, enfin, les responsables des Rouge et Blanc qui veulent décidemment réagir, cette fois-ci, avant qu'il ne soit trop tard.
Une réunion du conseil d'administration est prévue après l'Aïd où il sera question de faire le point sur la procédure de l'ouverture du capital qui est toujours en cours, mais aussi tenter de trouver des solutions concrètes dans l'immédiat afin d'éviter le crash financier du club. Les contributions des actionnaires seront également dans l'ordre du jour de ce prochain conclave qui pourra déboucher sur une nouvelle organisation de la SSPA.
M. B.
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Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B Mohamed
Source : www.liberte-algerie.com