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Le Conseil d'administration du FMI achève la quatrième revue



Le Conseil d'administration du FMI achève la quatrième revue
Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé aujourd'hui la quatrième revue des résultats économiques enregistrés par la Tunisie dans le cadre d'un programme de 24 mois appuyé par un accord de confirmation.Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé aujourd'hui la quatrième revue des résultats économiques enregistrés par la Tunisie dans le cadre d'un programme de 24 mois appuyé par un accord de confirmation.L ' achèvement de la revue permet un décaissement immédiat de 143,25 millions de DTS (environ 217,5 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements à 716,25 millions de DTS (environ 1,1 milliard de dollars).L'accord de confirmation de deux ans, d'un montant de 1,146 milliard de DTS (environ 1,74 milliards de dollars, soit 400% de la quote-part de la Tunisie au FMI) a été approuvé par le Conseil d'administration le 7 juin 2013 (voir communiqué de presse numéro 13/202). En achevant la quatrième revue, le Conseil d'administration a approuvé la demande des autorités en faveur de la modification des critères de réalisation à fin septembre 2014.À l'issue des délibérations du Conseil d'administration sur la Tunisie, Naoyuki Shinohara, directeur général adjoint et Président du Conseil par intérim, a fait la déclaration suivante : "La Tunisie est sur le point d'achever sa transition politique avec la tenue d'élections au dernier trimestre de 2014. Les progrès de la transition permettent de rallier le soutien des partenaires au développement. Néanmoins, la situation économique demeure difficile.La croissance est timide, le chômage reste élevé et les déséquilibres extérieurs croissants exercent des pressions sur le taux de change et sur les réserves. L'exécution du programme est solide. Tous les critères de réalisation quantitatifs ont été respectés. En dépit de la complexe conjoncture intérieure et régionale, les réformes structurelles ont progressé, et les autorités ont rattrapé les retards observés dans certains domaines.Sur le plan des finances publiques, les résultats ont été solides au premier semestre, et il reste essentiel de poursuivre l'assainissement pour ancrer la stabilisation macroéconomique. Les mesures budgétaires prises pour compenser les pressions sur les dépenses sont salutaires et les récentes hausses des prix de l'énergie, associées à la mise en oeuvre de nouveaux programmes de protection des plus démunis, contribueront à réduire les vulnérabilités.La réforme des subventions énergétiques et une maîtrise rigoureuse de la masse salariale amélioreront la composition du budget, qui bénéficiera également de l'augmentation des dépenses sociales et des dépenses d'investissement. Des réformes exhaustives des recettes, un renforcement de la gestion des finances publiques, et une réforme des entreprises publiques accompagneront l'assainissement des finances publiques et contribueront à promouvoir une croissance plus solidaire.Un resserrement de la politique monétaire permettrait de résister aux tensions inflationnistes et de réduire les pressions sur le taux de change. Une plus grande flexibilité du taux de change permettrait de reconstituer des volants de réserves de change, de corriger les graves déséquilibres extérieurs et d'améliorer la compétitivité.D'importantes mesures ont été prises pour réduire les vulnérabilités du secteur financier, notamment l'adoption historique de plans de restructuration des banques publiques, qui devraient être rapidement mis en oeuvre. Les fragilités du secteur bancaire vont être encore atténuées par la mise en place d'une société de gestion d'actifs, l'adoption d'une loi sur les faillites, l'achèvement des audits des banques publiques et la modernisation du cadre réglementaire.Une mise en oeuvre accélérée des réformes structurelles est nécessaire pour améliorer le climat des investissements et promouvoir une croissance plus forte et plus solidaire. L'intensification des travaux sur le droit de la concurrence et le cadre des partenariats public-privé permettra de favoriser le développement du secteur privé. La conférence "Investir en Tunisie" qui se déroulera bientôt devrait jouer un rôle important à cet égard."L ' achèvement de la revue permet un décaissement immédiat de 143,25 millions de DTS (environ 217,5 millions de dollars), ce qui porte le total des décaissements à 716,25 millions de DTS (environ 1,1 milliard de dollars).L'accord de confirmation de deux ans, d'un montant de 1,146 milliard de DTS (environ 1,74 milliards de dollars, soit 400% de la quote-part de la Tunisie au FMI) a été approuvé par le Conseil d'administration le 7 juin 2013 (voir communiqué de presse numéro 13/202). En achevant la quatrième revue, le Conseil d'administration a approuvé la demande des autorités en faveur de la modification des critères de réalisation à fin septembre 2014.À l'issue des délibérations du Conseil d'administration sur la Tunisie, Naoyuki Shinohara, directeur général adjoint et Président du Conseil par intérim, a fait la déclaration suivante : "La Tunisie est sur le point d'achever sa transition politique avec la tenue d'élections au dernier trimestre de 2014. Les progrès de la transition permettent de rallier le soutien des partenaires au développement. Néanmoins, la situation économique demeure difficile.La croissance est timide, le chômage reste élevé et les déséquilibres extérieurs croissants exercent des pressions sur le taux de change et sur les réserves. L'exécution du programme est solide. Tous les critères de réalisation quantitatifs ont été respectés. En dépit de la complexe conjoncture intérieure et régionale, les réformes structurelles ont progressé, et les autorités ont rattrapé les retards observés dans certains domaines.Sur le plan des finances publiques, les résultats ont été solides au premier semestre, et il reste essentiel de poursuivre l'assainissement pour ancrer la stabilisation macroéconomique. Les mesures budgétaires prises pour compenser les pressions sur les dépenses sont salutaires et les récentes hausses des prix de l'énergie, associées à la mise en oeuvre de nouveaux programmes de protection des plus démunis, contribueront à réduire les vulnérabilités.La réforme des subventions énergétiques et une maîtrise rigoureuse de la masse salariale amélioreront la composition du budget, qui bénéficiera également de l'augmentation des dépenses sociales et des dépenses d'investissement. Des réformes exhaustives des recettes, un renforcement de la gestion des finances publiques, et une réforme des entreprises publiques accompagneront l'assainissement des finances publiques et contribueront à promouvoir une croissance plus solidaire.Un resserrement de la politique monétaire permettrait de résister aux tensions inflationnistes et de réduire les pressions sur le taux de change. Une plus grande flexibilité du taux de change permettrait de reconstituer des volants de réserves de change, de corriger les graves déséquilibres extérieurs et d'améliorer la compétitivité.D'importantes mesures ont été prises pour réduire les vulnérabilités du secteur financier, notamment l'adoption historique de plans de restructuration des banques publiques, qui devraient être rapidement mis en oeuvre. Les fragilités du secteur bancaire vont être encore atténuées par la mise en place d'une société de gestion d'actifs, l'adoption d'une loi sur les faillites, l'achèvement des audits des banques publiques et la modernisation du cadre réglementaire.Une mise en oeuvre accélérée des réformes structurelles est nécessaire pour améliorer le climat des investissements et promouvoir une croissance plus forte et plus solidaire. L'intensification des travaux sur le droit de la concurrence et le cadre des partenariats public-privé permettra de favoriser le développement du secteur privé. La conférence "Investir en Tunisie" qui se déroulera bientôt devrait jouer un rôle important à cet égard."




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